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Premier invité du Pencum Ujtl (L’arbre à palabre de l’Union des jeunesses travaillistes libérales), le ministre en charge de l’Energie, Karim Wade, s’est expliqué sur la question des coupures intempestives de l’électricité. ’A sept mois des élections, pensez vous que la mise en œuvre du plan Takkal sera effectif ?’, demande, Khady Mané, du Clf de Thiaroye, par ailleurs membre du bureau exécutif national (Ben). ‘Notre réussite à la présidentielle de 2012 passe par votre ministère’, renchérit Bass, venu de Ziguinchor prendre part à ce premier Pencum Ujtl. Comme réponse à ses frères de parti ‘de la même génération’, le ministre d’Etat, ministre des Infrastructures, de la Coopération internationale, des Transports aériens et de l’Energie, Karim Wade s’est gardé de confirmer la date butoir de la fin des délestages, c'est-à-dire en septembre prochain comme l’a déjà annoncé son père de président de la République, le 14 juillet dernier. ‘C’est difficile de donner une date. Et moi, je ne veux donner des engagements que je ne tiendrai pas. Il y a quelques temps, le déficit de l’électricité était de 10 Mégawatts. Il y a des jours au mois de juillet où on est resté sans délestage. Et tout d’un coup un câble est cassé et on a des problèmes encore. Ce que je peux dire, c’est qu’en septembre, il y aura des améliorations. Notre objectif reste d’atteindre zéro délestage en septembre. Le problème qu’on a aujourd’hui à la Senelec, c’est un problème de distribution et de transport. Et après la résolution de ces deux problèmes, il y aura une amélioration’, assure Karim Wade.
Devant ses frères et sœurs de l’Ujtl, dont un de ses proches, Modou Bara Gaye, en est le responsable, Karim Wade a fait un long exposé sur les résultats des différents cabinets d’audits de la Senelec et du secteur de l’énergie de façon globale. ‘Le Diagnostic de la crise de l’électricité montre que cela est du aux progrès économiques du Sénégal, ces dix dernières années. En 2000, la Senelec n’avait que deux cent mille clients et aujourd’hui on en est à neuf cent mille clients. Donc, l’alternance a été un multiplicateur par quatre de la clientèle de la Senelec. Ensuite, il y a un énorme retard sur les investissements au niveau des infrastructures, de la production et de la distribution qui n’ont pas suivi la progression de la demande. Et enfin, il y a l’augmentation du prix du pétrole qui est à 150 dollars le baril’, poursuit-il. Pour Karim Wade ‘la grande leçon à tirer de ces audits, c’est que s’il n’y avait pas le plan Takkal, c’est 50 % de la demande qui n’allait pas être satisfait, c'est-à-dire environ quatre cent mille clients, et en 2012, 75 %’.
A l’heure actuelle, à en croire le ministre de l’Energie, le problème de la Senelec n’est plus un déficit de fuel pour faire tourner les centrales. Bien au contraire, d’après lui, ‘le combustible est sécurisé’. Mais il s’empresse de préciser que ‘le réseau de distribution et de transport de l’électricité est complètement saturé. C’est une des raisons des délestages avec des câbles qui se cassent. Il y a trop de clients par rapport au réseau de transport et de distribution. C’est tout le mérite du plan Takkal qui a renforcé les capacités de production de la Senelec avec solution de location temporaire de barges’ et qui va bientôt s’attaquer aux problèmes du transport et de la distribution.
Dans le long terme, Karim Wade a indiqué qu’il y a un programme de construction d’une centrale charbon à Sendou pour satisfaire la demande nationale avec cerise sur le gâteau un baisse des factures. ‘L’ambition du Sénégal est d’être leader et exportateur d’électricité dans la sous-région’, se prend-t-il à rêver.
KARIM WADE, MINISTRE DE l’ÉNERGIE : ‘La Senelec est en faillite au regard de la loi’
Karim Wade, invité du Pencum Ujtl a déclaré que la Senelec est en faillite au regard de la réglementation de l’Hoada. Il répondait ainsi à certains de ces frères de parti qui sont enclins à croire que la Senelec fait des bénéfices sur le dos des consommateurs qui sont en permanence privés de courant. Pis, a ajouté Karim Wade pour éclairer davantage leur lanterne ‘on est en train renflouer les dettes de la Senelec du fait d’un surendettement et un déficit de réserve’. De poursuivre en informant que ‘les neuf milliards de bénéfices annoncé l’année dernière ne correspondent pas à la réalité. Ce sont des comptes faux, maquillés. La réalité c’est que pendant ce temps la Senelec perdait 50 milliards. Et cette année-là, la Senelec va perdre 60 milliards’, soutient-il.
DEGRADATION DE LA ROUTE FATICK KAOLACK : ‘C’est à Bara Tall de refaire cette route’, selon Karim Wade
Les infrastructures routières ont été parmi les sujets de préoccupation des jeunes de l’Ujtl. A une question, à quand la réfection de la route-Fatick-kaolack en état de dégradation avancée dés la première de mise en service, Karim Wade, en charge de ce département, engage la responsabilité de l’entrepreneur Bara Tall de Jean Lefèvre Sénégal. Selon le ministre d’Etat, ‘C’est à Bara Tall de refaire cette route’. Car, dit-il, il y a une décision de justice qui astreint Bara Tall à le refaire et dans le temps interdit au gouvernement de la reconstruire avant d’être remboursé par Jean Lefèvre. De même, à en croire Karim Wade, la Bad qui a financé ce tronçon tient à ce qu’elle soit refaite par l’entreprise qui la construite.
Par ailleurs, Karim Wade a dit qu’il est le plus ‘affecté’ par cette route qui a été financée à hauteur de neuf milliards de francs Cfa, mais qui n’a même pas tenu un hivernage. Il déclare ne pas comprendre le ‘refus de Bara Tall qui s’est engagé dans un combat politique’. Selon lui, ce qui s’est passé avec Jean Lefèvre se passe avec d’autres entreprises du Btp, tout se règle après discussion. En revanche, il tient à signaler que ‘les équipes de Ageroute sont sur les startings blocs pour reprendre la route’. En attendant, Karim Wade dit solliciter l’arbitrage du Premier ministre afin de contourner la décision de justice.
D’un autre côté, Karim Wade a annoncé le lancement du deuxième tronçon de la route Linguère Matam, c'est-à-dire Boulal Ourossogui en septembre prochain. Parlant des transports aériens, il a annoncé la réception de deux avions par Sénégal Airlines pour desservir la ligne Dakar-Ziguinchor, dés la semaine prochaine.
Mamadou SARR
walfadjiri
Devant ses frères et sœurs de l’Ujtl, dont un de ses proches, Modou Bara Gaye, en est le responsable, Karim Wade a fait un long exposé sur les résultats des différents cabinets d’audits de la Senelec et du secteur de l’énergie de façon globale. ‘Le Diagnostic de la crise de l’électricité montre que cela est du aux progrès économiques du Sénégal, ces dix dernières années. En 2000, la Senelec n’avait que deux cent mille clients et aujourd’hui on en est à neuf cent mille clients. Donc, l’alternance a été un multiplicateur par quatre de la clientèle de la Senelec. Ensuite, il y a un énorme retard sur les investissements au niveau des infrastructures, de la production et de la distribution qui n’ont pas suivi la progression de la demande. Et enfin, il y a l’augmentation du prix du pétrole qui est à 150 dollars le baril’, poursuit-il. Pour Karim Wade ‘la grande leçon à tirer de ces audits, c’est que s’il n’y avait pas le plan Takkal, c’est 50 % de la demande qui n’allait pas être satisfait, c'est-à-dire environ quatre cent mille clients, et en 2012, 75 %’.
A l’heure actuelle, à en croire le ministre de l’Energie, le problème de la Senelec n’est plus un déficit de fuel pour faire tourner les centrales. Bien au contraire, d’après lui, ‘le combustible est sécurisé’. Mais il s’empresse de préciser que ‘le réseau de distribution et de transport de l’électricité est complètement saturé. C’est une des raisons des délestages avec des câbles qui se cassent. Il y a trop de clients par rapport au réseau de transport et de distribution. C’est tout le mérite du plan Takkal qui a renforcé les capacités de production de la Senelec avec solution de location temporaire de barges’ et qui va bientôt s’attaquer aux problèmes du transport et de la distribution.
Dans le long terme, Karim Wade a indiqué qu’il y a un programme de construction d’une centrale charbon à Sendou pour satisfaire la demande nationale avec cerise sur le gâteau un baisse des factures. ‘L’ambition du Sénégal est d’être leader et exportateur d’électricité dans la sous-région’, se prend-t-il à rêver.
KARIM WADE, MINISTRE DE l’ÉNERGIE : ‘La Senelec est en faillite au regard de la loi’
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DEGRADATION DE LA ROUTE FATICK KAOLACK : ‘C’est à Bara Tall de refaire cette route’, selon Karim Wade
Les infrastructures routières ont été parmi les sujets de préoccupation des jeunes de l’Ujtl. A une question, à quand la réfection de la route-Fatick-kaolack en état de dégradation avancée dés la première de mise en service, Karim Wade, en charge de ce département, engage la responsabilité de l’entrepreneur Bara Tall de Jean Lefèvre Sénégal. Selon le ministre d’Etat, ‘C’est à Bara Tall de refaire cette route’. Car, dit-il, il y a une décision de justice qui astreint Bara Tall à le refaire et dans le temps interdit au gouvernement de la reconstruire avant d’être remboursé par Jean Lefèvre. De même, à en croire Karim Wade, la Bad qui a financé ce tronçon tient à ce qu’elle soit refaite par l’entreprise qui la construite.
Par ailleurs, Karim Wade a dit qu’il est le plus ‘affecté’ par cette route qui a été financée à hauteur de neuf milliards de francs Cfa, mais qui n’a même pas tenu un hivernage. Il déclare ne pas comprendre le ‘refus de Bara Tall qui s’est engagé dans un combat politique’. Selon lui, ce qui s’est passé avec Jean Lefèvre se passe avec d’autres entreprises du Btp, tout se règle après discussion. En revanche, il tient à signaler que ‘les équipes de Ageroute sont sur les startings blocs pour reprendre la route’. En attendant, Karim Wade dit solliciter l’arbitrage du Premier ministre afin de contourner la décision de justice.
D’un autre côté, Karim Wade a annoncé le lancement du deuxième tronçon de la route Linguère Matam, c'est-à-dire Boulal Ourossogui en septembre prochain. Parlant des transports aériens, il a annoncé la réception de deux avions par Sénégal Airlines pour desservir la ligne Dakar-Ziguinchor, dés la semaine prochaine.
Mamadou SARR
walfadjiri
