Connectez-vous
Société

Electricité : Aly Ngouille Ndiaye relève de "sérieuses incertitudes" sur le sous-secteur


Mardi 15 Mai 2012

Le nouveau ministre sénégalais de l’Energie et des Mines, Aly Ngouille Ndiaye, a indiqué mardi, à Dakar, que des "incertitudes sérieuses" planaient encore sur le sous-secteur de l’électricité, relatives notamment à son financement.

M. Ndiaye a fait cette révélation à l’occasion de l’atelier d’évaluation du Plan de restructuration et de relance du secteur de l’énergie, connu sous le nom de ‘’Plan Takkal’’. Ce programme est l’œuvre de l’ancien ministre d’Etat, Karim Wade, à l’époque en charge de l’Energie.

Selon lui, les incertitudes qui pèsent sur le secteur sont ‘’liées notamment au coût financier élevé, à l’équilibre précaire entre l’offre et la demande, aux retards enregistrés dans la réalisation des investissements destinés à prendre le relais des capacités de production louées et à la situation encore préoccupante de la SENELEC’’.

Pour le ministre, il paraît ‘’utile de faire le point en vue d’identifier et de définir des axes de durabilité et de soutenabilité’’ du Plan de restructuration et de relance du secteur de l’énergie, qui est l’objectif même de l’atelier d’évaluation du ‘’Plan Takkal’’.

‘’Le souci du gouvernement’’, en organisant cette rencontre, a-t-il précisé, ‘’est de faire procéder par des experts en la matière, à une évaluation approfondie, du +Plan Takkal+, dans ses divers volets’’.

Le ministre a relevé que ‘’les premières réalisations’’ qui lui ont été ‘’présentées, notamment celles relatives à la sécurisation de l’approvisionnement en combustibles et à la location temporaire de 150 MW, font ressortir un approvisionnement régulier et suffisant du parc de production de SENELEC, une résorption momentanée du déficit de production d’électricité et une réduction des délestages’’.

D’un coût de 1.900 milliards de francs CFA, le ‘’Plan Takkal’’, concocté sous l’ère Wade, vise à résoudre définitivement la crise énergétique que le Sénégal a connue ces dernières années avec la multiplication des délestages.

Selon une source très au fait de son exécution, il aurait permis, 15 mois après sa mise en œuvre, de sécuriser l’approvisionnement du combustible, en aidant les centrales électriques de la SENELEC à disposer désormais de 10 jours de stock.

En plus, a-t-elle relevé pour sans féliciter, plus aucun délestage par manque de combustible ou de production n’est enregistré depuis le mois d’août dernier.
APS





Nouveau commentaire :
Facebook

Senxibar | SenArchive | Sen Tv | Flash actualité - Dernière minute | Politique | Société | Economie | Culture | Sport | Chronique | Faits Divers | Opinion | International | Sciences et Santé | Médias | Ils l'avaient dit | Emploi | Ramadan | Perdu de vue | Echos du tribunal | A la une | Achaud | resultats2012 | JOB | Theatre