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Politique

Élection présidentielle : Les acteurs de la pêche lisent leurs doléances aux candidats


Mardi 12 Mars 2024

Le secteur de la pêche est largement évoqué dans les différents programmes des candidats à l’élection présidentielle. 
 
 
En effet, au-delà de l’immigration clandestine, la pêche est confrontée à des préoccupations spécifiques.  Selon Babacar Sarr, le secrétaire général du Conseil national interprofessionnel de la pêche artisanale au Sénégal, beaucoup de points sont à revoir, notamment  l'exploitation des ressources halieutiques, la surveillance des codes, l'octroi des licences et la question de la pêche illicite qui a déjà fait perdre au Sénégal près de 300 milliards de francs CFA chaque année.
 
« Depuis plus de 30 ans, nous sommes confrontés à des pratiques de pêche qui ne sont pas aux normes, qui ne sont pas autorisées par le Code de la pêche et les conventions internationales. Nous avons pris conscience de tout cela pour fédérer nos efforts pour que les candidats puissent s'engager dans une charte composée de 13 points, qui concernent les pratiques de pêche, la pêche durable, la préservation de l'écosystème, surtout là où les poissons se reproduisent, les habitats marins, etc. », invite Babacar Sarr sur les ondes de Sud FM.
 
Entre autres préoccupations, l’acteur du secteur primaire met en avant les accords de pêche signés entre le Sénégal et l’Union européenne. « Il y a aussi le problème des accords de pêche qu'on doit élucider et évaluer, connaître véritablement ce qui se passe dans ces accords-là. Nous voulons qu'on évalue l'accord de pêche que le Sénégal a signé avec l'Union européenne, surtout concernant les structures qui sont au niveau du ministère. On veut que les acteurs, les professionnels soient bien représentés, que le prochain président s'engage véritablement à résoudre les problèmes qui existent au niveau du secteur de la pêche. Parce que l'actuel président nous avait promis deux conseils présidentiels, mais ça ne s'est jamais tenu », a-t-il regretté.
 
 Avant d’ajouter : « Ce que nous voulons, c'est, en général, le Sénégal a signé des conventions internationales, surtout concernant l'accès au niveau de la mer. D'abord sur les accords de pêche, on ne peut pas signer des accords de pêche s'il n'y a pas d'excédent. Donc,  avec l'exploitation future du gaz et du pétrole, les communautés de pêcheurs risquent d'être impactées. C’est pour cette raison que demandons qu’on octroie un pourcentage pour ces communautés impactées », exhorte le secrétaire général du Conseil national interprofessionnel de la pêche artisanale au Sénégal.

aadkr


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