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Macky Sall est attaqué de tous bords par les responsables des Fal 2012 sur les consignes de vote ethnique qui lui ont été attribuées. Après le candidat libéral, Me Abdoulaye Wade c’est au tour du délégué général des Fal 2012, l’occurrence Djibo Leyti Ka de s’en prendre au leader des Apéristes. En visite de proximité hier, jeudi 16 février à Louga, le leader de l’Urd qui a pourtant bénéficié du vote de Halpoulars en 1998, a estimé que : «Ce n’est pas une faute de bénéficier du soutien de son ethnie mais une politique n’est pas établie sur la base d’une ethnie cas-même mais nationale».
Pour étayer ses propos, il a pris exemple sur la zone du Jolof où «on ne fait pas de différence entre peulh, ni sérère, ni toucouleur, ni wolof, même pas un sarakholé». Pour lui, «parler d’ethnie c’est dangereux; chacun sait à quel ethnie il appartient, ce qui est mauvais c’est de fonder sa politique sur des questions ethniques car le retour de flamme sera dure». Interpellant directement Macky Sall, il a lancé: «Il (Macky, ndlr) a bien fait de mettre en garde les gens».
A en croire, M. Kâ, «avant le début de la campagne, j’ai dit à mon ami Macky Sall fait attention à tes propos
ethnicistes. C’est un monsieur qu’on connait bien. Il n’est pas assez mur mais on le verra plutard».
Des observateurs très imprégnés de la chose politique dans la région de Louga jugent «fallacieux» les propos de Djibo Leyti Ka. Selon eux, «il (Djibo Kâ, ndlr) est mal placé pour attaquer Macky Sall sur ce terrain car lors des législatives de 1998, il avait bénéficié d’une vote ethnique surtout à Linguère où beaucoup de peulhs avaient voté pour lui».
Lors de son passage d’hier à Louga, après Daara Djolof et Linguère, le Délégué général des Fal 2012 a également évoqué les violences notées en cette période électorale. «Je regrette les incidents qui se sont produits hier à Dakar». En revanche, a-t-il ajouté, «je pense que les gens (le M23, ndlr) savaient que la Place de l’indépendance est une place sacrée. Depuis longtemps aucune manifestation n’est plus acceptée là-bas. Je crois qu’il n’est pas raisonnable d’y aller coûte que coûte. Il l’aurait fallu aller ailleurs. S’ils veulent marcher c’est autorisée et sans aucun problème».
Interrogé sur l’interdiction de manifestations politiques en cette période de campagne électorale, alors que le code électoral les autorise, Djibo Kâ estime que «le ministre de l’intérieur a le pouvoir d’apprécier». En plus, a-t-il précisé, «ce n’est pas lui qui apprécie mais l’autorité administrative. C’est sur la base d’un rapport circonstancié qu’il apprécie les éléments dont il dispose».
En matière d’ordre, relève-t-il, «il (le ministre de l’intérieur, ndlr) est le seul autorisé à le faire. Aucun autre pouvoir ne peut remplacer le ministre de l’intérieur». Bref, a-t-il poursuivi avec des propos plus mesurés que beaucoup de responsables politiques, «je pense que ce serait le dernier incident qui va se produire avant la fin de la campagne. Mais après, on aura besoin d’élections paisibles dans la paix, que le meilleur gagne et que le Sénégal continue de vivre».
SUDONLINE.SN
Pour étayer ses propos, il a pris exemple sur la zone du Jolof où «on ne fait pas de différence entre peulh, ni sérère, ni toucouleur, ni wolof, même pas un sarakholé». Pour lui, «parler d’ethnie c’est dangereux; chacun sait à quel ethnie il appartient, ce qui est mauvais c’est de fonder sa politique sur des questions ethniques car le retour de flamme sera dure». Interpellant directement Macky Sall, il a lancé: «Il (Macky, ndlr) a bien fait de mettre en garde les gens».
A en croire, M. Kâ, «avant le début de la campagne, j’ai dit à mon ami Macky Sall fait attention à tes propos
ethnicistes. C’est un monsieur qu’on connait bien. Il n’est pas assez mur mais on le verra plutard».
Des observateurs très imprégnés de la chose politique dans la région de Louga jugent «fallacieux» les propos de Djibo Leyti Ka. Selon eux, «il (Djibo Kâ, ndlr) est mal placé pour attaquer Macky Sall sur ce terrain car lors des législatives de 1998, il avait bénéficié d’une vote ethnique surtout à Linguère où beaucoup de peulhs avaient voté pour lui».
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Interrogé sur l’interdiction de manifestations politiques en cette période de campagne électorale, alors que le code électoral les autorise, Djibo Kâ estime que «le ministre de l’intérieur a le pouvoir d’apprécier». En plus, a-t-il précisé, «ce n’est pas lui qui apprécie mais l’autorité administrative. C’est sur la base d’un rapport circonstancié qu’il apprécie les éléments dont il dispose».
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