Crise à la cour des comptes : Abdou Bame Guèye vilipendé à la Cour suprême pour le partage de 650 millions FCfa

Le partage des 650 millions de francs Cfa à titre de primes pour les magistrats et autres agents de la Cour des comptes atterrit à la Cour suprême. Le greffier en chef de la Cour des comptes dénonce le mode de répartition des fonds d’intervention de 650 millions F Cfa par le président de la Cour des comptes, Abdou Bame Guèye. Selon l’Obs, il en a informé par correspondance la Cour suprême pour demander l’annulation de l’ordonnance. Le document de sept (7) pages dont «L’Observateur» a eu copie s’intitule : «Requête aux fins de recours pour excès de pouvoir de l’ordonnance n°007/12 du 4 juin 2012 du président de la Cour des comptes portant répartition des primes du fonds d’intervention.» 

Il a été signé par le greffier en chef, Ahmadou Moustapha Mboup, à la date du 20 novembre 2012.Le greffier en chef de la Cour des comptes, qui a également notifié à l’agent judiciaire de l’Etat une copie de la correspondance, révèle avoir introduit un recours gracieux par un soit transmis en date du 12 juillet 2012. Mais l’autorité compétente à savoir le président de la Cour des comptes «a gardé le silence pendant quatre mois». Ce qui lui donne droit de croire en la recevabilité de la requête.Dans la requête adressée au président de la Cour suprême, Pape Oumar Sakho, le greffier en chef de la Cour des comptes attaque en premier la clé de répartition du fonds d’intervention affectée aux primes. 

«Le président de la Cour des comptes a pris le 4 juin 2012 l’ordonnance n°007/12 pour modifier les dispositions de l’ordonnance n°33/010/CC du 30 juillet 2010 abrogeant et remplaçant l’ordonnance modifiée sur la répartition de la part du fonds d’intervention affectée aux primes», écrit-il avant de dénoncer le caractère illégal de l’ordonnance en quatre points et de demander son annulation.

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