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C’est la fin de cavale pour le présumé auteur du cambriolage opéré le 02 Mars à la direction de l’information du trésor public. Après 37 jours M. Sall, a été interpellé ce mercredi 9 avril à Sandaga.
Selon seneweb, l’auteur du vol s’était introduit par effraction dans les locaux stratégiques du Trésor, situés au 15, rue Malenfant, en escaladant un arbre pour atteindre le deuxième étage du bâtiment.
Profitant de la pénombre, il était parvenu à dérober une somme de 200 000 FCFA ainsi que deux ordinateurs connectés aux serveurs contenant des informations financières sensibles de l’État, rappelle L’Observateur.
Le journal souligne que, dès le départ, les enquêteurs ont été confrontés à un manque criant d’indices : aucune empreinte digitale ni trace ADN exploitable.
Mais grâce à leur persévérance, les agents de la Sûreté urbaine (SU) ont réquisitionné de nombreuses caméras de surveillance pour reconstituer les mouvements autour des lieux au moment des faits. Après plusieurs nuits de visionnage intensif, une silhouette identifiable escaladant un arbre a pu être repérée, glisse la même source, qui enchaîne :
En recoupant les données de téléphonie mobile actives dans la zone lors du cambriolage, un numéro est revenu de manière récurrente : celui de M. Sall.
Grâce à la géolocalisation, ses déplacements ont pu être suivis jusqu’à son arrestation à Sandaga.
Une fois placé en garde à vue, M. Sall s’est montré coopératif. Originaire de Banadji, dans le nord du pays, il a reconnu les faits, affirmant avoir agi seul. Fait surprenant, il a confié aux enquêteurs – selon le quotidien du Groupe futurs médias – avoir «complètement oublié cette affaire de cambriolage».
Il a également révélé l’identité de son receleur présumé, un certain Malaw, toujours recherché par les enquêteurs.
L’enquête se poursuit.