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Société

CITOYENNETE: Mandiaye Gaye plaide pour l’instauration du service militaire obligatoire


Samedi 26 Mai 2012

Le politicien et chroniqueur Mandiaye Gaye a suggéré, vendredi à Dakar, l’instauration du service militaire obligatoire pour tous les jeunes sénégalais dès l’âge de 18 ans pour leur inculquer les valeurs de citoyenneté.

‘’L’armée regroupe beaucoup de jeunes et j’ai suggéré que le service militaire soit obligatoire pour tous les jeunes à partir de 18 ans. C’est un moyen de les éduquer à la citoyenneté, cela les permettra par ailleurs d’être formés et d’avoir un métier à leur libération. Ce qui leur évitera l’oisiveté’’, a-t-il notamment dit.

Mandiaye Gaye s’exprimait lors de la cérémonie de dédicace de son deuxième livre intitulé : ‘’ Problématique de la citoyenneté au Sénégal’’.

‘’On ne peut pas se développer dans une anarchie. Si nous voulons avancer, nous devons construire un nouveau type de Sénégalais’’, a-t-il indiqué.

‘’La citoyenneté est une discipline individuelle, qu’on doit observer à l’égard des biens publics. C’est également le comportement que l’on doit observer avec les voisins. C’est tout un tas de valeurs que le citoyen doit avoir comme modèle’’, a expliqué l’auteur.

Soulignant que c’est à l’Etat d’assurer l’éducation à la citoyenneté, M. Gaye a estimé que celui-ci a les moyens d’accomplir sa mission d’éduquer tous les citoyens.

‘’ Il y a l’école, l’armée. Ce sont des creusets avec lesquels on peut former de très bon citoyens, à condition qu’on leur donne la possibilité de les former comme il se doit’’, a-t-il expliqué.

L’ouvrage, qui compte 303 pages, a été édité par l’Harmattan. Entre autres questions, il aborde ‘’ la citoyenneté, la centralité de l’Etat dans la promotion de la citoyenneté, le problème de l’école, de l’incivisme’’.

‘’C’est un livre très important d’un observateur exceptionnel de la société sénégalaise, doublé d’un homme engagé, qui a une vision très claire de la société sénégalaise et de ce que nous devons faire pour avancer et consolider notre république’’, a souligné l’historienne Penda Mbow, enseignante à l’université de Dakar, qui a préfacé l’ouvrage.
APS





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