Autres articles
-
Sur les 52 nominations du Conseil des ministres de ce mercredi, une a particulièrement retenu l’attention des médias. «Monsieur Lamine Barra Lô […] est nommé directeur général de l’Office national de formation professionnelle (ONFP), en remplacement
-
42 hommes et 10 femmes : Voici la liste des nouvelles nominations en Conseil des ministres
-
Chantiers de réparation navale : le verdict est tombé, ce qui va se passer
-
100% électrique, 300 000 passagers par jour, 420 milliards F CFA : Tout savoir sur la révolution BRT
-
Bus Rapide Transit : Le directeur du CETUD explique sa mise en exploitation progressive
Surprenant et glaçant. Interpellé sur la série de braquages qui sape la quiétude des populations, le directeur général de la police nationale, Oumar Mal, a indirectement pointé la responsabilité des Sénégalais. Les jugeant «passifs» devant le danger.
Ça commence par un cours de droit. «En matière de flagrant délit, rappelle Oumar Mal, n’importe quel citoyen, fût-il un étranger, peut agir, au moment de la commission de l’action ou de l’infraction.»
Ensuite, le patron de la police charge. Il ose : «Aujourd’hui au Sénégal, on se rend compte que les gens sont passifs quand un citoyen est agressé dans la rue. Personne ne prend son courage à deux mains pour interférer, intercéder entre le citoyen et l’agresseur.»
Comme si cela ne suffisait pas, Oumar Mal rajoute une couche en tentant de dédouaner ses services : «Il faut que les gens aient le courage de se dresser contre les agresseurs en attendant que les forces de la police interviennent. C’est le moment de demander aux populations de changer de comportement. Nous ne pouvons pas être partout. Nous n’avons pas ce don d’ubiquité ; seul Dieu détient ce pouvoir.»
(Les Échos)
Ça commence par un cours de droit. «En matière de flagrant délit, rappelle Oumar Mal, n’importe quel citoyen, fût-il un étranger, peut agir, au moment de la commission de l’action ou de l’infraction.»
Ensuite, le patron de la police charge. Il ose : «Aujourd’hui au Sénégal, on se rend compte que les gens sont passifs quand un citoyen est agressé dans la rue. Personne ne prend son courage à deux mains pour interférer, intercéder entre le citoyen et l’agresseur.»
Comme si cela ne suffisait pas, Oumar Mal rajoute une couche en tentant de dédouaner ses services : «Il faut que les gens aient le courage de se dresser contre les agresseurs en attendant que les forces de la police interviennent. C’est le moment de demander aux populations de changer de comportement. Nous ne pouvons pas être partout. Nous n’avons pas ce don d’ubiquité ; seul Dieu détient ce pouvoir.»
(Les Échos)