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Dégageant en touche l’idée selon laquelle il veut solder un compte avec Abdoulaye Wade et son gouvernement, Bara Tall précise «Non, je ne me suis pas engagé pour solder mes comptes avec le régime. Je ne suis pas un politicien, encore moins un diplomate, parce qu’il y a du tout dans le M23. Nous avons une position par rapport à ceux qui nous gouvernent et à leurs pratiques.» Connu à travers l’emploi et la construction d’infrastructures, le patron de Jean Lefebvre a vu son entreprise péricliter du fait de son différend avec l’Etat du Sénégal dont la principale cause reste les chantiers de Thiès. Pour Bara Tall «Nous étions là, nous mettions notre temps, notre argent et notre énergie pour les aider à construire ce pays. Tout le monde sait ce qui s’est passé. On a été spolié(s) d’un droit élémentaire. On a été délibérément privé(s) de travail dans notre propre pays. On nous l’a fait comprendre. Depuis cinq, six, sept ans, nous sommes dans notre pays sans enfoncer un seul clou.» Pour confirmer sa mise en quarantaine, M. Tall révèle à l’Obs que le régime libéral lui a fait comprendre que tant qu’il est au pouvoir, il ne va pas exercer son droit au travail. Après ces menaces faites contre lui, il confie en retour « je pense qu’on doit nous reconnaître aussi le droit de dire qu’une fois que le tour de ces gens-là est passé, ils doivent céder la place à d’autres qui n’ont pas la même conception des choses.» Donc, pour lui « c’est une raison individuelle et personnelle, que nous assumons.» Ce qui fait qu’il est impliqué pour qu’une fois que ces gens auront fait leur temps, qu’ils passent la main à d’autres.