Economie

Assurances: La CNAAS va porter son capital à 5 milliards (PCA)


Lundi 26 Février 2018

La Compagnie nationale d’assurance agricole du Sénégal (CNAAS) envisage de porter son capital de 1, 5 milliard de francs CFA à 5 milliards de francs, voire davantage, a annoncé, lundi à Paris, le président de son conseil d’administration (PCA), Mamadou Baïla Kane.



Cette augmentation de capital devrait être effectif "sous peu", a précisé M. Kane lors de la journée dédiée à la CNAAS au Salon international de l’agriculture (SIA) de Paris. Sans de donner plus de détail sur sa date d’effectivité, M. Kane a expliqué que cette mesure est une réponse à une demande de la Conférence interafricaine des marchés d’assurance (CIMA).

Lors de la journée qui s’est tenue sous l’égide du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural et en présence de plusieurs acteurs du monde agricole, le directeur par intérim de la compagnie, Mouhamadou Moustapha Fall, s’est appesanti sur "l’intérêt que constitue" le SIA.

Selon lui, il s’agit pour la CNAAS de "montrer aux partenaires extérieurs l’existence" de l’assurance agricole au Sénégal. Sa fonction, a-t-il rappelé, consiste à "protéger" les acteurs agricoles contre "les calamités naturelles et tout autre risque".

De ce point de vue, elle occupe "une place importante" dans l’agriculture sénégalaise, car étant aussi un facteur qui encourage à "entreprendre", en plus de permettre "d’obtenir du crédit".

Pour Mouhamadou Moustapha Fall, le SIA de Paris "constitue une plateforme permettant d’attirer les investisseurs".

Fruit d’un partenariat public-privé, la CNAAS été créée en juillet 2008 et a obtenu l’avis favorable de la Commission régionale de contrôle des assurances (CRCA) de la CIMA lors de sa session de décembre 2008.

Elle a reçu son agrément par arrêté N°01289 du 10 février 2009 du ministre de l’Economie et des Finances.

La CNAAS est une compagnie d’assurances spécialisée dans la couverture des risques agricoles. Sa mise en place fait du Sénégal un pionnier en matière de couverture des risques agricoles dans la zone CIMA.



Abdoul Aziz Diop