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D'emblée, le Chef de la Brigade de recherches de la Police de Mbour a tenu à raconter les 100 jours qu'il a passés en prison. Selon Baye Fall, "c'était très dur, je l'ai vécu dans ma chair". Sur les circonstances de son incarcération, il confie au journal l'Observateur avoir été traîné dans la boue parce qu'il gênait une organisation mafieuse de policiers qui voulait sa peau. Pour parler de sa relation adultérine avec la femme qui l'accusait de viol, Ousseynou Guèye nie les faits. A ce propos, le policier déclare: " j'assume ce que j'ai fait(...) parce qu' il y a des gens intelligents qui m'écoutent et qui connaissent le rapport que j'avais avec cette fille(sic). A l'en croire, "la femme venait me voir si elle avait besoin d'argent. Moi aussi quand j'éprouvais le désir d'entretenir des relations sexuelles, je le lui disais ouvertement (...) Je reconnais que je devais lui donner de l'argent parce qu'elle avait fait un effort supplémentaire. Et je lui avais demandé d'attendre quelques jours, le temps que je cherche de l'argent(...)Elle n'a pas arrêté et continuait à me harceler(...). Agacé par l'attitude agressive de la dame, Ousseynou Guèye soutient avoir fait savoir à sa visiteuse que " si à chaque rapport sexuel, elle voulait qu'on lui donne de l'argent, elle n'a qu'à aller chercher un carnet de santé, elle est une prostituée." Selon toujours le policier, ces propos humiliants ont poussé F.F.Diakhaté à porter plainte contre lui pour viol.
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