Amsatou Sow Sidibé : « Les personnes dites homosexuelles ne savent pas ce qu'elles perdent »

Sur la question de la légalisation de l'homosexualité qui défraye la chronique dans le pays, la juriste enfile son manteau de Professeur de Droit. Elle invite à faire la différence entre la sphère privée et celle publique. « Quand il s'agit de la sphère privée, je m'interdirai de fouiner dans les affaires des autres, de jeter un regard furtif dans une chambre où il y a des homosexuels en pleins ébats. Je ne regarderai pas par le trou de la serrure pour voir ce qui s’y passe », a-t-elle tranché. Parce que, pour elle, c'est la vie privée des personnes et il est très difficile de scruter là-dedans car il est interdit de le faire.

« La vie privée est protégée », juge-t-elle. Mais dans la sphère publique, elle précise que notre société est assise sur des bases fondamentales qui, lorsqu'elles sont perturbées, risquent de déséquilibrer profondément cette société. Donc, elle pense que dans le cadre d'une réglementation, il serait hasardeux de toucher à la sphère privée mais il faudrait protéger la société et être une sentinelle pour éviter que les valeurs de la société sénégalaise soient détruites. Mieux, en tant que juriste et chercheur, elle confie à "La Tribune" avoir pu observer les résultats de la recherche sur les diverses causes de l'homosexualité. 

Il y a selon elle, « la déviance mais surtout les violences infligées aux enfants à savoir le viol et la pédophilie. Il serait bon que l'on se penche sur cela et essayer d'éradiquer ces violences qui sont, sur une grande part, à la base de l'homosexualité et ne pas se limiter à ce qui est vu mais l'attaquer dans ses racines », a-t-elle professé.Amsatou Sow Sidibé de s'adresser aux personnes qu'on appelle homosexuels. « Elles ne savent pas ce qu'elles perdent. Parce que Dieu a fait les choses : un homme et une femme. Et lui seul sait pourquoi il l'a fait ainsi. Entre la physionomie d'une femme et celle d'un homme, il y a une complémentarité et le bonheur n'est pas étranger à ce que Dieu a fait… », a-t-elle fait remarquer.

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