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Société

Amadou Moctar FALL, accusé d'inceste par sa fille: 10 ans fermes requis contre le père de famille qui a engrossé sa fille à deux reprises


Samedi 23 Novembre 2013

10 ans de prison ferme, c’est la peine que Samba Faye, le procureur de Saint-Louis a requise, contre Amadou Moctar Fall, le père accusé d’inceste. Placé sous mandat de dépôt mercredi, pour viol sur sa propre fille, l’affaire a été retenue hier jeudi, à l’audience des flagrants délits. Il sera fixé sur son sort, jeudi prochain.
La machine judiciaire s’emballe sur Amadou Moctar Fall, ce père de famille de 51 ans qui a avoué aux gendarmes avoir abusé de sa propre fille. Après son arrestation le week-end dernier par la gendarmerie de Ross-Béthio et sa conduite devant le procureur qui l’a expédié à la prison centrale de Saint-Louis, pour le délit d’inceste. Amadou Moctar Fall qui a engrossé une première fois sa propre fille M.F, avant de récidiver une seconde fois et de chercher à interrompre la grossesse vieille de 6 mois environ s’est présenté devant la barre du Tribunal des flagrants délits de Saint-Louis, la tête sur les nuages, le regard hagard.
Il a été extrait de sa cellule, hier matin, pour être jugé des faits de viol suivi d’incitation à l’interruption d’une grossesse. Ayant passé aux aveux à l’enquête préliminaire, ce quinquagénaire était passible de la peine maximale pour les délits visés, à savoir 10 ans de prison ferme. D’ailleurs, c’est la peine que le parquet a requise contre lui. L’affaire a été mise en délibéré pour la prochaine audience, prévue jeudi prochain.
Amadou Moctar Fall, notable réputé du village de Yamane Fall, niché dans la communauté rurale de Ngnith, est accusé d’avoir entretenu plusieurs rapports sexuels avec sa propre fille, à l’insu de son épouse et de sa nombreuse progéniture. L’histoire est d’autant plus renversante que Amadou Moctar Fall n’en est pas à son coup d’essai. L’idylle illicite remonte à 2010. A l’époque, M.F. avait à peine 12 ans. Ne pouvant contenir ses pulsions face aux déhanchements de sa fille, le vieux Amadou Fall avait fini par jeter son dévolu sur elle. Discrètement, il l’a contrainte à des conjonctions sexuelles répétées. Comme pour dire qu’il avait pris goût à ce jeu interdit, au point de considérer sa fille comme sa seconde épouse. De ces rapports sexuels, M.F. contracte une première grossesse. Son père qui éconduisait tous les hommes qui faisaient les yeux doux à sa fille, lui somme d’imputer la grossesse à l’un de ses malheureux prétendants. M.F. rechigne et finit par s’exécuter. A la délivrance, M.F accouche d’une fillette, mais la personne indexée à tort par M.F refuse naturellement d’endosser la paternité de cette grossesse. Très fin, Amadou Moctar Fall fait comprendre à tous, qu’en sa qualité de père, il s’engage à baptiser son «petit-fils». L’affaire est ainsi étouffée. 
Quelques années après, M.F. reprend des rondeurs à la faveur d’une majorité. Sa fille a désormais 3 ans, elle, 23. Son «vicieux» père salive à nouveau, il use parfois de menaces et autres astuces pour contraindre sa fille à des relations sexuelles. Une fois, deux fois… et un beau jour, comme dans ces cas, M.F. tombe à nouveau enceinte et l’auteur de sa grossesse n’est personne d’autre que son propre père. Craignant que l’affaire ne s’ébruite, le quinquagénaire s’attache les services d’un charlatan pour interrompre cette grossesse. Ne comprenant pas que M.F., réputée casanière, tombe enceinte à deux reprises sans que nul ne puisse connaître l’auteur, les proches de la famille l’ont soumise à une série de questions. La suite, on la connaît…le père passe aux aveux.
GFM.SN





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