Affaire Lamantin Beach: Les grosses bizarreries révélées par les enquêteurs

L'affaire du Lamantin Beach est loin de livrer ses secrets et risquera de prendre une nouvelle tournure. Outre les menaces de mort qui fusent ça et là, contre, notamment, le promoteur de lutte Luc Nicolaï, l’enquête révèle des bizarreries dans le dossier. Selon des sources, les enquêteurs en charges du dossier sont sur une piste sinueuse qui laisse apparaître un doute sur la personne du Directeur de l’exploitation. En effet, depuis la prison de Thiès où il se trouve, le Pdg de l’Hôtel Bernard Touly dit ne pas être le propriétaire des boulettes de cocaïne retrouvées dans son bureau, précisant que la seule personne qui a accès à son bureau reste son directeur de l’exploitation, en l’occurrence, Eric Philibert. Le directeur d’exploitation du Lamantin Beach avait indiqué, au début de cette affaire, que son hôtel n’est pas une base pour un quelconque cartel de drogue. Avant de dire que la direction du Lamantin Beach se réserve le droit de donner une suite à cette information calomnieuse et que le procureur de la République de Thiès a déjà été saisi, de même que l’ambassade de France. Une révélation qui ouvre une piste aux enquêteurs qui pensent à un règlement de compte entre deux responsables de l’hôtel. Car, avec l’arrestation de Touly, Philibert se retrouve tout seul à l’exploitation. C’est la première bizarrerie. L’autre, c’est le cas Luc Nicolaî. Il résulte également, que le promoteur cité dans cette affaire, n’a pas mis les pieds dans cet établissement depuis 5 ans. Et d’ailleurs nous souffle-t-on, il n’a jamais eu de relation avec le Dg et que c’est plutôt son père qui était son collaborateur. Et depuis que le projet est terminé, chacun a pris sa route. En outre, selon nos sources, les menaces de mort n’ont rien à voir avec cette affaire. Pour rappel, les conseils du promoteur de lutte ont déjà déposé une plainte à la brigade de recherches de Thiès, au sujet de ces menaces de mort.
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