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«Son approche obéit souvent à une logique binaire qui s’articule en un pour ou contre. La nuance passe, aux yeux de l’opinion, pour de la lâcheté ou à tout le moins pour de la mollesse», avance un analyste, spécialiste des réseaux sociaux. Dans cette sphère, se jouent les premiers scénarii et parmi les plus futés, au Sénégal, le départ du Président en 2012. Ils auraient grandement contribué à «installer» le désamour entre Abdoulaye Wade et son peuple par le «reporting» du bilan peu reluisant d’alors de l’ancien président de la République. En ce moment, la première vague d’activistes se manifestent avec beaucoup d’audace même si c’est avec moins de précision. L’objectif premier étant de «conscientiser d’abord le peuple de la nécessité de savoir et de sortir de l’ignorance». Mais ils auront, finalement, contribué à changer, inévitablement, le cours des événements. Le Sénégal est passé d’un destin politique unique dans sa démarche dont tous ces «pros» des réseaux sociaux, activistes d’une manière ou d’une autre, se sont plu à bouleverser. «Pour la bonne cause !», commente un témoin qui juge leur rôle encore plus prépondérant que tout un système politico-judiciaire.
En réalité, c’est une marche qui est finalement allée…loin. Présents désormais dans la sphère des négociations citoyennes, les activistes sont vite repérés et deviennent intéressants aux yeux de certains politiques et mouvements indépendants. Ils ont d’abord essayé, selon le processus, d’en faire des pions ou points focaux et par ailleurs, des relais pour de savantes campagnes de communication ! Le premier format ne construit pas toujours le compromis mais «l’alternative citoyenne» se fait mieux entendre. Ou est-ce une nouvelle manière de gagner la confiance des citoyens pour mieux faire passer la communication sur les «réseaux sociaux» ? Ce lieu d’échange devient le parfait outil, qui vient à son heure, mais encore le piège de pas mal de nouveaux adeptes des «réseaux sociaux». Il faut dire que les premiers y ont entrainé les derniers. Et aujourd’hui encore, presque tout y passe. Des remous s’y posent, le leadership en manque ou en grande expansion s’évalue entre mille schémas.
Ainsi, l’actualité a vu certains activistes être inévitablement passés d’analystes de l’actualité politique à de futurs députés. Une première dans l’histoire politique du Sénégal au moment où la situation montre une possible affluence autour du vote citoyen, mais encore une sacrée diversité à l’Assemblée nationale. Des mouvements citoyens aux coalitions, les activistes sont finalement investis et auraient encore contribué au rush des…quelques 47 listes. «Malgré tout, l’espoir est permis et nous aurons eu le mérite d’avoir été là parce qu’il faut être là justement», conforte un des leurs qui soutient une de ces nombreuses coalitions, espérant s’activer désormais à l’hémicycle au lendemain du 30 juillet prochain.
XALIMASN