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Société

ARABIE-PELERINAGE L'hébergement des pèlerins, un casse-tête


Vendredi 26 Septembre 2014

L'hébergement des pèlerins sénégalais demeure un casse-tête pour les missionnaires en poste à Médine, du fait de l'arrivée en même temps de centaines d'hommes et de femmes fatigués par une longue attente avant l'embarquement à Dakar pour le long voyage.

Pressés de poser leurs bagages et de prendre possession de leurs chambres pour s'installer après un voyage long et harassant, les pèlerins arrivent au niveau de leur hôtel où une autre paire de manche les attend avec une équipe de missionnaires chargée de les loger.

Avec la pile de bagages empilés dans le hall et les files de pèlerins alignés devant la réception, il faut se faufiler entre les nouveaux venus pour accéder à la sortie de située de l'autre côté de la rue.

Devant les portes de l'ascenseur, les premiers pèlerins, regroupés par quatre pour occuper une chambre, sont accompagnés par un missionnaire pour rejoindre leurs chambres. Mais il faut attendre plusieurs minutes pour voir s'ouvrir l'une des portes des ascenseurs très sollicités en cette période.

Adjoint du chargé de l'hébergement, Mourtala Bousso, un des responsables en charge de l'hébergement, s'affaire au du dispatching des chambres des hommes, derrière le comptoir de la réception. Il est appuyé par un autre missionnaire chargé de récupérer les badges par groupes de quatre à cinq.

''On nous a confié l'hébergement des pèlerins ici à Médine et on s'efforce de les loger dans les conditions les meilleures'', a confié à la presse Mourtala Bousso, juste avant l'arrivée des pèlerins du quatrième vol.

L'organisation de cette étape n'est pas de tout repos pour l'équipe qui accompagne la commission. ''Il faut avoir l'information sur le nombre de pèlerins, récupérer les cartes des chambres auprès du logeur et préparer les fiches d'hébergement'', a-t-il expliqué.

Pour ce faire, la commission a établi un plan de travail suivi par l'équipe depuis quelques années, pour réduire le temps d'attente des pèlerins dans le hall. Toutefois, ces règles sont difficiles à suivre de fait de ''l'impatience de certains pèlerins à récupérer leurs bagages pour rejoindre leurs chambres''.

''On ne s'arrête pas juste à loger le pèlerin, mais on fait en sorte qu'il ait sur son badge le numéro de sa chambre, le nom de l'hôtel et le niveau du palier afin qu'il puisse retrouver facilement dans l'hôtel ou en dehors avec l'aide de quelqu'un'', a-t-il souligné.

L'équipe d'hébergement, d'une vingtaine de personnes, est constituée de deux groupes, un pour les femmes et un autre pour les hommes.

Ces groupes sont appuyés par des missionnaires recrutés parmi les sénégalais d'Arabie saoudite et chargés de monter leurs bagages et de guider les pèlerins au niveau des chambres.

Des fiches informatisées sont ainsi produites pour identifier les pèlerins dans chaque chambre.

''Loger 377 personnes qui arrivent en même temps n'est pas du tout évident, surtout que certains veulent se mettre ensemble, mais on les suit pratiquement dans cette logique pour faciliter la cohabitation'', a expliqué Mourtala Bousso.

Il s'agit de permettre aux pèlerins d'être dans des conditions pratiques en faisant en sorte de mettre ensemble des personnes qui se comprennent par la langue pour faciliter les échanges, a encore expliqué Mourtala Bousso.

"Dans les suites où il n'y a qu'une seule toilette pour deux à trois chambres, on fait en sorte de ne pas mélanger les hommes et les femmes'', a-t-il poursuivi.

Du côté des femmes, les mêmes règles sont appliquées par l'équipe de jeunes femmes missionnaires dirigée par Ndèye Aissatou Sarr Thiam, chargée de l'hébergement des femmes.

Trouvée au niveau quatre de l'hôtel, elle était en train de faire la répartition des chambres sur des fiches en fonction de la capacité d'accueil avec des chambres de trois à cinq personnes.

''A leur arrivée, les pèlerins sont pressés d'être logés pour aller à la Mosquée du Prophète Mohamed (PSL) faire leur ziarra et n'ont pas toujours la patience d'attendre une à deux heures'', a indiqué Mme Thiam.

''Nous tenons le coup parce que nous avons l'habitude de faire ce travail depuis quelques années'', a-t-elle toutefois assuré.

Devant les ascenseurs, les groupes continuaient d'affluer pour rejoindre les chambres. Au niveau du hall, là où quelques pèlerins suivaient toujours la file d'attente pour disposer de leurs chambres, d'autres ont choisi les fauteuils et les chaises du restaurant attenant pour attendre leur tour.

Fatigués par une longue attente à l'aéroport et le long voyage pour rejoindre les lieux saints de l'islam - prés de 6 heures de vol -, les pèlerins franchissent cette dernière étape de l'hébergement à Médine avant un autre parcours à La Mecque où débute le Hadj.

APS





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