-
Sur les 52 nominations du Conseil des ministres de ce mercredi, une a particulièrement retenu l’attention des médias. «Monsieur Lamine Barra Lô […] est nommé directeur général de l’Office national de formation professionnelle (ONFP), en remplacement
-
42 hommes et 10 femmes : Voici la liste des nouvelles nominations en Conseil des ministres
-
Chantiers de réparation navale : le verdict est tombé, ce qui va se passer
-
100% électrique, 300 000 passagers par jour, 420 milliards F CFA : Tout savoir sur la révolution BRT
-
Bus Rapide Transit : Le directeur du CETUD explique sa mise en exploitation progressive
"Aujourd’hui, les rares personnes affectées par le projet de construction de l’AIBD et qui n’ont pas encore pris leurs impenses sont confrontées à un problème d’ordre administratif lié notamment au jugement d’hérédité. Et nous sommes en train d’y travailler pour les amener à entrer en possession de leurs fonds" a expliqué Dr Kaly Niang.
Par ailleurs, les pertes de récolte pour des populations restées longtemps sans cultiver leurs terres ont été calculées par les services de l’AIBD conformément aux normes et standards des bailleurs de fonds a relevé le sociologue.
Il s’agit, à en croire Kaly Niang, d’une politique opérationnelle de la Banque mondiale qui exige de l’AIBD le paiement effectif depuis février dernier de ces pertes estimées à 259 093 714 francs CFA.
Un protocole d’accord entre l’AIBD et les populations impactées par le projet avait été signé en mai dernier, au séminaire de Saly-Portudal a rappelé le sociologue, ajoutant que ce protocole a facilité le paiement de ces indemnités complémentaires et a contribué à apaiser la tension sociale.
Par ailleurs, l’ABD a mis à la disposition des populations 304 hectares de terres pour leur permettre de développer des activités de subsistance.
"Cela veut dire que, par rapport aux compensations, globalement, l’AIBD a débloqué tout ce qu’il fallait pour respecter les droits des populations à déplacer et de celles affectées par ledit projet. Maintenant, il reste juste à revoir certaines revendications qui sont, peut-être, fondées et qu’on doit prendre en charge", a souligné Dr Niang.
"Aujourd’hui, rien n’empêche à l’AIBD de mener à bien la réalisation de l’ouvrage. Il n’y a plus d’emprise ou d’impact qui peuvent contribuer un goulot d’étranglement par rapport à la construction de l’aéroport", a-t-il soutenu
APS