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SENXIBAR-Le Porte-parole du président de la République, Serigne Mbacké Ndiaye a déclaré aujourd’hui, vendredi 10 février, que le chef de l’Etat n’a jamais voulu dire qu’il a donné des orientations pour la fin des poursuites contre l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck sur le dossier des chantiers de Thiès. Face à la presse, le ministre conseiller a affirmé que le président de la République n’a jamais donné des instructions au juge sur le dossier des chantiers de Thiès. «Il n’a jamais été question de donner une orientation dans un sens ou dans un autre à un juge chargé de l’enquête dans l’affaire des chantiers de Thiès», a dit M. Ndiaye.
Serigne Mbacké Ndiaye a expliqué que le chef de l’Etat s’adressait au parquet qui dépend du gouvernement. «Le procureur dépend du ministre de la justice qui est un démembrement du gouvernement. Le ministre de la Justice a le devoir de demander au procureur d’arrêter des poursuites. La position du parquet n’a rien à voir avec la position du juge d’instruction. Ce n’est pas le procureur qui juge. Le procureur est l’avocat du peuple. Ce que le président disait à Thiès concerne le parquet», a souligné le porte-parole du président de la République.
Après 6 mois d’emprisonnement, suite à l’enquête sur la gestion des fonds destinés à la modernisation de la ville de Thiès en 2004, l’ancien Premier ministre a bénéficié d’un non-lieu. Idrissa Seck a estimé que les propos tenus par Wade à Thiès «sont extrêmement graves». Le porte-parole du président de la République s’est désolé de l’interprétation qui a été faite sur les propos de Wade. «Après l’enquête, le juge a donné au parquet les résultats. Quand le procureur s’est rendu compte que les soupçons ne sont pas établies, le président a demandé au parquet d’abandonner les poursuites», a souligné Serigne Mbacké Ndiaye qui insiste : «la justice est indépendante. Les juges ont pris plusieurs décisions qui n’ont pas été favorables au régime. Certains ne mettent en cause la justice que quand elle prend des décisions qui ne leur sont pas favorables. Cette attitude doit cesser. Respectons notre justice».
Serigne Mbacké Ndiaye a expliqué que le chef de l’Etat s’adressait au parquet qui dépend du gouvernement. «Le procureur dépend du ministre de la justice qui est un démembrement du gouvernement. Le ministre de la Justice a le devoir de demander au procureur d’arrêter des poursuites. La position du parquet n’a rien à voir avec la position du juge d’instruction. Ce n’est pas le procureur qui juge. Le procureur est l’avocat du peuple. Ce que le président disait à Thiès concerne le parquet», a souligné le porte-parole du président de la République.
Après 6 mois d’emprisonnement, suite à l’enquête sur la gestion des fonds destinés à la modernisation de la ville de Thiès en 2004, l’ancien Premier ministre a bénéficié d’un non-lieu. Idrissa Seck a estimé que les propos tenus par Wade à Thiès «sont extrêmement graves». Le porte-parole du président de la République s’est désolé de l’interprétation qui a été faite sur les propos de Wade. «Après l’enquête, le juge a donné au parquet les résultats. Quand le procureur s’est rendu compte que les soupçons ne sont pas établies, le président a demandé au parquet d’abandonner les poursuites», a souligné Serigne Mbacké Ndiaye qui insiste : «la justice est indépendante. Les juges ont pris plusieurs décisions qui n’ont pas été favorables au régime. Certains ne mettent en cause la justice que quand elle prend des décisions qui ne leur sont pas favorables. Cette attitude doit cesser. Respectons notre justice».
