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SENXIBAR- «A la prochaine présidentielle du 26 février, il n’est pas besoin d’être un saint, un homme de Dieu pour savoir que vous El Hadji Abdoulaye Wade vous battrez votre record de l’élection 2007». Telle est la prédiction du Khalife de Pire, Serigne Moustapha Cissé qui a reçu dans sa résidence hier le candidat des Forces alliées pour 2012 (FAL2012). Dans un langage clair et sans mettre de gants, le guide religieux a affiché devant les populations des quarante villages de la communauté rurale de Pire, face aux responsables politiques libéraux du département de Tivaouane et en présence de la presse nationale et internationale, son soutien au chef de l’Etat. «Nous sommes des nobles. Nous ne connaissons pas la tortuosité pour être avec vous maintenant et vous tourner le dos après. Notre engagement d’hier au lendemain de votre accession à la magistrature suprême est resté intact», a réaffirmé le Khalife de Pire à l’endroit de son hôte de marque. Mieux, déclare le marabout en prenant à témoin l’assistance : «Nous vous avons offert notre soutien hier, nous sommes en train de vous soutenir aujourd’hui et nous entendons le maintenir pour l’avenir».
La sentinelle de l’université de Pire est revenu sur le débat déjà tranché par le Constitutionnel, à savoir la recevabilité ou non de la candidature de Me Abdoulaye Wade.
«Nombre de maraboute appuient ma position»
Le marabout a d’ailleurs vertement critiqué les leaders de l’opposition enrôlés dans le Mouvement des forces vives de la nation du 23 juin pour demander le retrait de la candidature de Me Abdoulaye Wade. Pour lui, « après avoir passé plus de 26 ans dans l’opposition face à Léopold Sédar Senghor d’abord, ensuite devant Abdou Diouf, après avoir gagné haut la main son fauteuil de président de la République à la survenue de l’alternance en mars 2000, après avoir transformé le visage du pays par ses réalisations et projets, Me Wade mérite amplement, en dehors des débats juridiques, d’être en lice pour sa propre succession ». Selon Serigne Moustapha Cissé, «ceux qui exigent l’invalidation de la candidature de Me Abdoulaye Wade, se jouent des sénégalais».
«J’ai prié pour vous et vous continuerez »
Estimant que «personne ne peut et n’a le droit d’interdire au président de la République en exercice, de participer à l’élection présidentielle du 26 février 2012», Serigne Moustapha Cissé a promis à Me Abdoulaye Wade «sa victoire à Pire».
Malgré la connotation religieuse que la famille du Khalife, Serigne Moustapha Cissé a voulu donner à la visite du chef de l’Etat, il faut dire que la politique à pris le dessus sur les autres considérations. Sa grande maison, sise à l’entrée de la ville religieuse s’est finalement révélée trop petite pour accueillir l’énorme foule de militants drainés par l’arrivée du président de la République. Même les murs de la mosquée du Khalife et de sa demeure portaient des posters et banderoles du candidat Abdoulaye Wade. Les hauts parleurs de la mosquée diffusaient des versets coraniques, mais en filigrane, le morceau fétiche de Pape et Cheikh «Gorgui Dooli Gnou» animait les abords de la maison du Khalife prise d’assaut par les militants des FAL2012 dès les premières heures de la matinée d’hier.
Source le Senegalais -senxibar
La sentinelle de l’université de Pire est revenu sur le débat déjà tranché par le Constitutionnel, à savoir la recevabilité ou non de la candidature de Me Abdoulaye Wade.
«Nombre de maraboute appuient ma position»
Le marabout a d’ailleurs vertement critiqué les leaders de l’opposition enrôlés dans le Mouvement des forces vives de la nation du 23 juin pour demander le retrait de la candidature de Me Abdoulaye Wade. Pour lui, « après avoir passé plus de 26 ans dans l’opposition face à Léopold Sédar Senghor d’abord, ensuite devant Abdou Diouf, après avoir gagné haut la main son fauteuil de président de la République à la survenue de l’alternance en mars 2000, après avoir transformé le visage du pays par ses réalisations et projets, Me Wade mérite amplement, en dehors des débats juridiques, d’être en lice pour sa propre succession ». Selon Serigne Moustapha Cissé, «ceux qui exigent l’invalidation de la candidature de Me Abdoulaye Wade, se jouent des sénégalais».
«J’ai prié pour vous et vous continuerez »
Estimant que «personne ne peut et n’a le droit d’interdire au président de la République en exercice, de participer à l’élection présidentielle du 26 février 2012», Serigne Moustapha Cissé a promis à Me Abdoulaye Wade «sa victoire à Pire».
Malgré la connotation religieuse que la famille du Khalife, Serigne Moustapha Cissé a voulu donner à la visite du chef de l’Etat, il faut dire que la politique à pris le dessus sur les autres considérations. Sa grande maison, sise à l’entrée de la ville religieuse s’est finalement révélée trop petite pour accueillir l’énorme foule de militants drainés par l’arrivée du président de la République. Même les murs de la mosquée du Khalife et de sa demeure portaient des posters et banderoles du candidat Abdoulaye Wade. Les hauts parleurs de la mosquée diffusaient des versets coraniques, mais en filigrane, le morceau fétiche de Pape et Cheikh «Gorgui Dooli Gnou» animait les abords de la maison du Khalife prise d’assaut par les militants des FAL2012 dès les premières heures de la matinée d’hier.
Source le Senegalais -senxibar
