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3 ANS FERME CONTRE COLLETTE MENDY : Elle avait enterré vivant son nouveau-né


Jeudi 20 Décembre 2012

Accouchant, une seconde fois, des œuvres du même amant, Collette Mendy n’a pas cherché loin, optant pour l’infanticide, enterrant le nouveau-né, pour éviter à sa maman une autre bouche à nourrir. Abandonnée par son mari, la prévenue ne compte que sur le linge pour nourrir sa famille.


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Mise enceinte par un amant qui refuse la paternité de l’enfant, Collette, après avoir accouché nuitamment, enterrera vivant son nourrisson, dans une maison en construction. Le lendemain matin, la maman, au courant de cette grossesse, alerté par le changement morphologique, demanda à sa fille où était l’enfant. Après sa délivrance, Colette s’est rendue au district sanitaire Roi Baudouin de Guèdiawaye où, la suspectant d’infanticide, le médecin-chef alertera le commissariat central de la police de Guédiawaye. Interpellée, Colette reconnaitra les faits, précisant avoir, dans la nuit du 24 au 25 mars, donné naissance à un enfant dont elle ignore le sexe et qu’elle a enterré vif. Elle déclare à la cour avoir agi par trouble. « Quand j’enterrais mon enfant, je ne savais pas ce que je faisais. Je ne pouvais pas le laisser vivre, sachant qu’il sera un enfant sans père », lâcha-t-elle. 
Khady Mendy, la maman de Colette, déplace le corps 
Malgré les indications de l’infanticide, les hommes de loi ne trouveront pas l’enfant à l’endroit indiqué. C’est alors que sa maman Khady Mendy, tel un troisième larron, confia avoir déplacé le corps du bébé, en état de décomposition, pour l’enterrer devant leur domicile, à Daroukhane Baye Laye. Khady dira à la cour avoir retrouvé, le lendemain, sa fille couchée sans grossesse. Interrogeant celle-ci sur son état, elle ajouta que sa fille lui a indiqué le site où il a enterré le bébé. L’état de décomposition fut constaté par le médecin, requis pour faire l’autopsie du corps, impossible, même si on put identifier le sexe féminin du bébé. 
Colette fut inculpée pour les faits d’infanticide, au moment où sa génitrice le sera pour recel de corps. 
Requérant 5 ans de travaux forcés contre Colette, l’avocat général demandera une peine de 6 mois assortie du sursis contre la mère, disqualifiant les faits en inhumation sans autorisation. La cour infligera 3 ans ferme à Colette et, concernant sa maman, suivra le réquisitoire de l’avocat général. 
Fanta DIALLO 
REWMI QUOTIDIEN

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