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10 ans après le 11 septembre : Comment le monde a changé


Samedi 10 Septembre 2011

Le 11 septembre 2001, les Etats-Unis sont victimes d’attentats terroristes. Les tours jumelles du World Center, symbole de la puissance économique américaine, s’effondrent. Le Pentagone, centre névralgique du commandement militaire américain, est touché. Le pays de l’Oncle Sam est blessé et pleure ses fils disparus dans ces spectaculaires et violents attentats réalisés avec des avions détournés par les terroristes d’Al Qaeda. Depuis lors, la carte géopolitique mondiale a changé. Comment ?


10 ans après le 11 septembre : Comment le monde a changé
Deux mois après les attentats du 11 septembre 2001, les Etats-Unis, sous la présidence du « belliqueux » George Bush, lance une guerre contre le terrorisme. Les premières bombes de l’Us Army pleuvent en Afghanistan au mois de novembre 2001. Une partie du monde s’allie avec les Etats-Unis pour faire la guerre contre l’Axe du Mal. L’opération « Liberté immuable » chasse les talibans – alliés d’Al Qaeda – du pouvoir afghan. Mais cette guerre contre le terrorisme n’a pas encore connu son dénouement. Les talibans, chasés du pouvoir, continuent de faire la pluie et le beau temps sur les régions frontalières pakistano-afghanes. Cette nouvelle forme de « résistance » taliban a participé au renforcement de l’instabilité au Pakistan, un pays allé des Etats-Unis dans la guerre anti-terrorisme. Cette instabilité politico-sociale pakistanaise est rythmée par la fréquence des attentats contre les intérêts américains, en particulier, et occidentaux, en général. Notons aussi que les attentats de Madrid en mars 2004 et de Londres en 2007 peuvent être aussi considérés comme une réponse des groupes terroristes, pour montrer toute leur « détermination » à faire face aux puissances occidentales décidées de les combattre. Rappelons que José Maria Aznar et Tony Blair, respectivement anciens Premier ministre espagnol et britannique, étaient les premiers à s’engager au côté de George Bush pour l’aventure anti-terroriste mondiale à issue incertaine.
Le « 11 septembre » a aussi contribué à la chute de Saddam Hussein. Brandissant le faux argument des « armes de destruction massive » et une supposée entente entre l’Irak de Saddam Hussein et Al Qaeda, George Bush fils lance l’assaut contre l’Irak en mars 2003. Quelques mois plus tard, Saddam Hussein est capturé, emprisonné, jugé, condamné et pendu froidement. Un choc pour le monde arabo-musulman. Un pas important pour les partisans de la lutte anti-terroriste. L’Irak change de régime, se « démocratise » et continue de vivre toujours les terribles affres de la guerre contre le terrorisme.
Une guerre que le nouveau président américain Barack Obama, a voulu continuer sous une forme moins fougueuse et pus efficace. Retrait progressif de l’Irak, renforcement des capacités militaires en Afghanistan avant un retrait définitif dans les prochaines années et la fermeture prochaine de la prison de Guantanamo. Un plan salué par une grande partie de l’opinion mondiale opposée à ces guerres enclenchées par Bush depuis 2001. Comme par enchantement, Obama commence à récolter les fruits de sa stratégie discrète. A une année de la fin de son mandat, il réussit à mettre hors d’état de nuire Oussama Ben Laden, l’élément déclencheur de la guerre quasi-mondiale contre le terrorisme. C’était à Abbottabad (Pakistan) le 01ermai 2011.
Mais force est de constater que le « 11 septembre » a participé au développement du terrorisme dans d’autres contrées du monde. Al Qaeda au Maghreb Islamique, basé dans le Sahel, est devenu le relais de l’organisation mère en Afrique et s’active entre le Mali, la Mauritanie et l’Algérie. Avec le changement de régime en Libye et l’instabilité qui en découlera avec toutes les conséquences, notamment la circulation des armes sophistiquées du camp du président déchu, cette Al Qaeda à l’africaine risque fort de prendre des galons et de faire mal aux sous-équipées armées saharo-sahéliennes. Les intérêts occidentaux ne seraient pas aussi épargnés. Dans un passé récent, ressortissants européens ont fait les frais de l’expansion inquiétante d’Aqmi, cette organisation intégriste née des cendres du Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat (Gspc).
Après le Proche, le Moyen-Orient et le Golfe, il temps que les occidentaux, Etats-Unis et l’Union européenne, assistent les armées africaines dans la lutte contre le développement de terrorisme. Pour éviter un autre « 11 septembre ». Un autre Oussama Ben Laden.

La Rédaction


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