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«Nous avons tous peur. La situation est très tendue à Banjul»
On ne connait pas leur nombre, mais leur présence devient de plus en plus visible dans la capitale du sud. «Aujourd’hui, si nous avons quitté la Gambie, ma famille et moi, pour débarquer à Ziguinchor, c’est parce que nous avons tous peur. La situation est très tendue à Banjul et bon nombre de familles s’apprêtent à quitter la Gambie pour aller trouver refuge ailleurs. En tout cas ici à Ziguinchor, nous sommes chaleureusement accueillis», confie la dame Fatou Ndiaye dont les propos sont recueillis par le quotidien Vox Populi, qui donne également la parole à d’autres réfugiés gambiens.
Boubacar Jaata, 25 ans, jeune commerçant hébergé par la famille Diatta à Peyrissac, est arrivé à Ziguinchor il y a quatre jours. «Je ne me sens pas en sécurité en Gambie. Je vis dans cette famille où le père est à la retraite, mais je dois avouer que ses épouses, ses enfants et les habitants du quartier ne cessent de faire preuve de générosité à mon endroit», rassure-t-il.
Mais il faut dire que cette affluence des réfugiés gambiens, un phénomène reconnu par les autorités locales, n'est pas toujours bien accueillie. Ces dernières redoutent toutefois que la commune soit envahie par des réfugiés gambiens qu’il sera difficile d’accueillir tous.
«Il n’est pas exclu que nous mettions à la disposition de certaines familles qui n’ont pas de terre d’accueil, le stade omnisport de Néma et certains sites que nous allons aménager», explique un proche collaborateur du maire de Ziguinchor Abdoulaye Baldé. Toutefois, s'empresse-t-il de préciser: «Je ne pense pas que nous allons accueil plus de migrants. Car, la ville risque d’être surpeuplée».
On ne connait pas leur nombre, mais leur présence devient de plus en plus visible dans la capitale du sud. «Aujourd’hui, si nous avons quitté la Gambie, ma famille et moi, pour débarquer à Ziguinchor, c’est parce que nous avons tous peur. La situation est très tendue à Banjul et bon nombre de familles s’apprêtent à quitter la Gambie pour aller trouver refuge ailleurs. En tout cas ici à Ziguinchor, nous sommes chaleureusement accueillis», confie la dame Fatou Ndiaye dont les propos sont recueillis par le quotidien Vox Populi, qui donne également la parole à d’autres réfugiés gambiens.
Boubacar Jaata, 25 ans, jeune commerçant hébergé par la famille Diatta à Peyrissac, est arrivé à Ziguinchor il y a quatre jours. «Je ne me sens pas en sécurité en Gambie. Je vis dans cette famille où le père est à la retraite, mais je dois avouer que ses épouses, ses enfants et les habitants du quartier ne cessent de faire preuve de générosité à mon endroit», rassure-t-il.
Mais il faut dire que cette affluence des réfugiés gambiens, un phénomène reconnu par les autorités locales, n'est pas toujours bien accueillie. Ces dernières redoutent toutefois que la commune soit envahie par des réfugiés gambiens qu’il sera difficile d’accueillir tous.
«Il n’est pas exclu que nous mettions à la disposition de certaines familles qui n’ont pas de terre d’accueil, le stade omnisport de Néma et certains sites que nous allons aménager», explique un proche collaborateur du maire de Ziguinchor Abdoulaye Baldé. Toutefois, s'empresse-t-il de préciser: «Je ne pense pas que nous allons accueil plus de migrants. Car, la ville risque d’être surpeuplée».