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Après plus de neuf mois de procès, la justice égyptienne a condamné à mort 21 personnes accusées d'être impliquées dans des affrontements mortels au stade de Port-Saïd en février 2012. Au total, 74 personnes avaient trouvé la mort à l’issue d’un match de football opposant le grand club cairote d'Al-Ahly et une équipe locale, Al-Masry. La plupart des victimes avaient succombé à une bousculade apparemment provoquée par les heurts entre supporters de l'équipe locale et ceux d'Al-Ahly, surnommés "les Ultras".
Le verdict concernant la cinquantaine d’inculpés restants sera annoncé le 9 mars.
À Port-Saïd, où sont incarcérés les condamnés, des affrontements ont commencé à éclater rapidement après l’annonce du verdict. Selon les autorités, un bilan provisoire fait état de 22 morts, dont deux policiers tués par balles par des inconnus et de plus de 200 blessés.
Plusieurs témoins ainsi que la télévision égyptienne affirment également que des proches des condamnés tentent d'envahir la prison de Port-Saïd. Des blindés de l'armée ont dû être déployés dans la ville.
Climat tendu au lendemain des violentes manifestations contre Moubarak
Au Caire, en revanche, la liste des 21 noms lus par le juge a été accueillie par les cris de joie et les youyous des membres des familles des victimes présents dans la salle d'audience.
Avant l'annonce du verdict, les supporters avaient prévenu qu’ils sèmeraient "le chaos" si, à leurs yeux, justice n'avait pas été rendue aux victimes de la plus grande tragédie qu’ait connue le football égyptien à ce jour. Des menaces particulièrement prises au sérieux, "les Ultras" étant un réseau réputé pour être très actif et organisé. Mercredi, des centaines d'entre eux ont d’ailleurs mené une série d'actions symboliques dans la capitale égyptienne, encerclant la Bourse du Caire puis bloquant une station de métro ainsi qu'un axe central de la ville.
Ce sont également ces mêmes "Ultras" qui ont joué un rôle important lors de la révolte populaire de 2011 ayant conduit à la chute de Hosni Moubarak. Depuis, ils continuent de prendre part aux manifestations contre le pouvoir telles que celles qui ont eu lieu vendredi 25 janvier à travers tout le pays. Au moins sept personnes ont été tuées et 450 autres blessées.
france24
Le verdict concernant la cinquantaine d’inculpés restants sera annoncé le 9 mars.
À Port-Saïd, où sont incarcérés les condamnés, des affrontements ont commencé à éclater rapidement après l’annonce du verdict. Selon les autorités, un bilan provisoire fait état de 22 morts, dont deux policiers tués par balles par des inconnus et de plus de 200 blessés.
Plusieurs témoins ainsi que la télévision égyptienne affirment également que des proches des condamnés tentent d'envahir la prison de Port-Saïd. Des blindés de l'armée ont dû être déployés dans la ville.
Climat tendu au lendemain des violentes manifestations contre Moubarak
Au Caire, en revanche, la liste des 21 noms lus par le juge a été accueillie par les cris de joie et les youyous des membres des familles des victimes présents dans la salle d'audience.
Avant l'annonce du verdict, les supporters avaient prévenu qu’ils sèmeraient "le chaos" si, à leurs yeux, justice n'avait pas été rendue aux victimes de la plus grande tragédie qu’ait connue le football égyptien à ce jour. Des menaces particulièrement prises au sérieux, "les Ultras" étant un réseau réputé pour être très actif et organisé. Mercredi, des centaines d'entre eux ont d’ailleurs mené une série d'actions symboliques dans la capitale égyptienne, encerclant la Bourse du Caire puis bloquant une station de métro ainsi qu'un axe central de la ville.
Ce sont également ces mêmes "Ultras" qui ont joué un rôle important lors de la révolte populaire de 2011 ayant conduit à la chute de Hosni Moubarak. Depuis, ils continuent de prendre part aux manifestations contre le pouvoir telles que celles qui ont eu lieu vendredi 25 janvier à travers tout le pays. Au moins sept personnes ont été tuées et 450 autres blessées.
france24