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Politique

Vidéo: Le Discours du Président Macky Sall à la COP 21 (Paris)


Lundi 30 Novembre 2015

La réduction de la température mondiale d’au moins deux degrés est une nécessité pour la planète, a affirmé lundi le chef de l’Etat sénégalais lors de son intervention à la plénière des chefs d’Etat et de gouvernement de la Conférence de Paris sur le climat (COP 21), plaidant pour la conclusion d’un accord ‘’contraignant et applicable’’ à tous les pays.


Les dirigeants du monde n’ont pas d’excuse, a dit Macky Sall, soulignant qu’il y a urgence à conclure à Paris un accord limitant d’au moins deux degrés le réchauffement climatique à travers un ‘’accord contraignant, juste et applicable à tous’’. 

’’Sommes-nous disposés à transcender nos égoïsmes nationaux ? La question mérite réponse ici et maintenant. Nous n’avons ni excuse ni plan B pour nous détourner’’, a dit le président Sall. 

Le chef de l’Etat sénégalais, président en exercice de la CEDEAO, a indiqué qu’il n’est pas besoin d’être scientifique pour mesurer les conséquences de l’augmentation des températures et du changement climatique. 

A ce propos, Macky Sall a souligné qu’au Sahel, les pays connaissent les alternances de sécheresse et d’inondations, la désertification, la salinisation des sols, l’érosion côtière, l’ensablement des cours d’eau. 

Face à cette problématique, il y a lieu de trouver une réponse ‘’ici et maintenant’’, a dit Macky Sall. 
Tous les pays doivent contribuer, selon le chef de l’Etat, non sans rappeler le principe du pollueur-payeur et les coûts de l’atténuation, c’est-à-dire l’ensemble des mesures et politiques engagées afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre, comme par exemple, le développement des énergies renouvelables ou de soutenir les modes de transports les moins émetteurs. 


Pour l’Afrique, le coût de l’adaptation, a rappelé Macky Sall, est au moins de 15 milliards de dollars. 

A propos de cette adaptation, Macky Sall a relevé que les pays en développement, notamment l’Afrique, en renonçant à certaines sources d’énergies comme le fossile, risquent de perdre en même temps de la compétitivité, d’où selon lui l’importance du Fonds vert pour accompagner l’adaptation. 
Créé lors de la COP16 à Cancun en 2010, le Fonds vert vise à aider les pays en développement à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à s’adapter au changement climatique, et à encourager des trajectoires de développement bas-carbone. 
Le chef de l’Etat sénégalais qui dit parler au nom des maires francophones et du NEPAD a également évoqué la question du transfert de technologies, appelant les pays développé à financer le fonds vert pour accélérer l’électrification de l’Afrique. 


A propos de l’électricité, Macky Sall, invité lundi par la radio Europe 1, a relevé que Sénégal veut développer ‘’un mix énergétique équilibré", qui intègre des "énergies nouvelles", notamment le solaire. 

Evoquant le plan "Espoir et lumière pour tous", qui a pour but de fournir le continent africain en électricité grâce aux énergies renouvelables, il a indiqué que l’Afrique allait solliciter son financement. 

"Nous avons déjà voté une résolution pour réclamer 5 milliards par an sur une décennie, a précisé Macky Sall. Si on ne travaille pas sur ce plan, avec un fonds géré par les Etats africains dans une transparence absolue, nous allons tous vers une situation difficile’’, a dit le président Sall. 

Dans le cadre de la COP21, le Sénégal va présenter ses ‘’projets prioritaires’’ contenus dans ‘’la Contribution au niveau national’’, un document qui dresse les informations détaillées relatives à chaque secteur. 

Macky Sall insistera, entre autres, sur la nécessité de la mobilisation des ressources et de la transition énergétique. 

Dans le prolongement de ses messages à la 70e Assemblée générale des Nations Unies en septembre, le président Sall ‘’insistera, entre autres, sur la nécessité de mobilisation des ressources et de la transition énergétique, notamment au titre du programme Fonds vert’’. 

Le Sénégal estime également qu’à la Cop 21, l’Afrique sera ‘’porteuse d’exigences fortes et légitimes’’, assure la présidence sénégalaise, soulignant que tout accord lors de cette grande messe sur le climat devra porter ‘’non seulement sur l’atténuation, mais également sur l’adaptation, les pertes et dommages, le financement du développement’’, etc.
APS




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