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Victime d'un traitement inéquitable: Le musicien Cheikh Lô tacle la presse


Lundi 2 Mars 2015

SENXIBAR-" Nul n'est prophète chez soi". Cet adage sied bien à Cheikh Lô. Dans une interview accordée au quotidien l'Observateur, l'auteur de Doxandem n'a pas été tendre avec la presse nationale. Selon l'artiste-musicien, aucun journaliste ne peut dire qu'il ne le connait pas au Sénégal. Malgré son aura international, il peine toujours à recevoir la presse dans ses événements. Pourtant, c'est le contraire qui est noté avec la presse internationale qui reconnait son talent fait-il savoir. Très en verve, Cheikh Lô soutient dans l'Observateur qu'il ne va pas courir derrière la presse pour couvrir ses sorties. Cheikh Lô n’a pas du tout apprécié le comportement de la presse nationale lors de la présentation de son dernier album, la semaine dernière. « Je suis allé vers les médias pour les inviter à ma conférence de presse. C’est un événement qui me tenait à cœur, car pour la première fois, ma maison de production (Wagram music) a choisi de délocaliser, dans mon pays, la conférence de présentation de mon album, pour me rendre hommage », a fait savoir Cheikh Lô, dans les colonnes de L’Observateur. L’artiste regrette que les médias de son pays n’aient pas voulu l’accompagner dans cet événement majeur qui fait son bonheur. « Aucun média sénégalais ne peut dire qu’il ne connait pas Cheikh Lô et personne ne peut dire que ce que je fais n’est pas de la bonne musique. C’est regrettable que la presse de mon pays n’ait pas voulu partager mon bonheur. Je ne vais pas courir derrière la presse »,
indique-t-il. L’interprète de « Doxandem » estime ne pas être pris au sérieux par la presse sénégalais. Et, il tient à faire savoir qu’il n’est pas un musicien banal. D’ailleurs, sa réussite au plan international le prouve.
« J’ai l’impression que la presse me prend pour quantité négligeable. (…) Je me considère comme le porte flambeau de la culture sénégalaise et de la musique contemporaine; Et puis, autant le dire une bonne fois
pour toute, je ne boxe pas dans la même catégorie que certains «mbalakhmen ». Je fais une autre sorte de musique et c’est ce qui motive l’intérêt des médias occidentaux. Je suis un talent confirmé et ma musique est appréciée des mélomanes intellectuels », a indiqué Cheikh Lô dans L’Observateur.





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