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Peu avant la présidentielle, dans un pays marqué par les attentats djihadistes, la mise en œuvre de cette charte vise à proclamer "l'attachement des imams de France à l'islam du juste milieu et au pacte républicain", écrit le CFCM, qui regroupe les principales fédérations musulmanes.
Les mosquées seront invitées "à faire de la signature" de cette charte "un élément essentiel à prendre en compte lors du recrutement d'un imam".
Le CFCM avait exprimé dès l'automne 2015, après les attentats du 13 novembre, son intention de proposer une "charte de l'imam". Au-delà des "prêcheurs de haine" directement visés, le gouvernement poussait le CFCM à réagir face à la montée des discours fondamentalistes.
Mais le projet n'avait pas vraiment pris forme depuis. La mise en place dans la douleur d'un "conseil religieux" du CFCM, qui a examiné le projet de charte, a constitué un préalable indispensable.
La France compte environ 1.800 imams - certains à temps partiel non rémunéré, certains itinérants - chargés de conduire la prière dans environ 2.500 mosquées et salles de prière, selon les estimations. 300 sont "détachés" par l'Algérie, le Maroc et la Turquie - principaux pays d'origine des 4 à 5 millions de musulmans en France - dans le cadre d'accords avec ces pays.
Les mosquées seront invitées "à faire de la signature" de cette charte "un élément essentiel à prendre en compte lors du recrutement d'un imam".
Le CFCM avait exprimé dès l'automne 2015, après les attentats du 13 novembre, son intention de proposer une "charte de l'imam". Au-delà des "prêcheurs de haine" directement visés, le gouvernement poussait le CFCM à réagir face à la montée des discours fondamentalistes.
Mais le projet n'avait pas vraiment pris forme depuis. La mise en place dans la douleur d'un "conseil religieux" du CFCM, qui a examiné le projet de charte, a constitué un préalable indispensable.
La France compte environ 1.800 imams - certains à temps partiel non rémunéré, certains itinérants - chargés de conduire la prière dans environ 2.500 mosquées et salles de prière, selon les estimations. 300 sont "détachés" par l'Algérie, le Maroc et la Turquie - principaux pays d'origine des 4 à 5 millions de musulmans en France - dans le cadre d'accords avec ces pays.