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Un journaliste a été tué de cinq balles dans son studio de radio, dans le nord du Brésil, a rapporté vendredi la police, qui soupçonne des motifs politiques.
Gleydson Carvalho, journaliste dans la ville de Camocim, dans l'Etat du Ceara (nord-est), a été tué jeudi midi à bout portant par un homme qui s'est enfui sur une moto conduite par un complice.
"Ils sont arrivés à la porte de la radio, ils ont dit qu'ils voulaient annoncer quelque chose, on leur a ouvert la porte, ils ont dit que c'était une agression et demandé qui était dans le studio (...) Immédiatement après, l'individu est entré et a exécuté Gleydson de trois balles dans la tête et deux dans la poitrine", a expliqué à l'AFP le responsable de la police Hebert Silva.
Un ingénieur du son présent dans le studio est sain et sauf. Le meurtrier présumé, qui a été identifié, est recherché par les forces de sécurité dans une zone semi-désertique à proximité de cette ville de 65.000 habitants. Jeudi soir, la police a interpellé deux proches du meurtrier présumé et saisi l'arme du crime.
7sur7.be
Après l'arrestation des auteurs, l'enquête devra déterminer l'éventuelle "connotation politique" du meurtre et "identifier qui l'a commandité", a ajouté M. Silva. Des médias brésiliens ont rapporté que M. Carvalho, critique envers la politique locale, avait reçu des menaces pour son travail mais n'en avait pas tenu compte.
Selon la police, la victime était une personne reconnue dans la région, qui affichait "des opinions très fermes". Le Brésil est le troisième pays le plus meurtrier pour les journalistes en Amérique latine après le Mexique et le Honduras, avec 38 meurtres entre 2000 et 2014, selon l'ONG Reporters sans frontières.
Fin mai, deux journalistes enquêtant séparément sur le trafic de drogues et la prostitution infantile ont été tués, et l'un d'entre eux décapité.
Gleydson Carvalho, journaliste dans la ville de Camocim, dans l'Etat du Ceara (nord-est), a été tué jeudi midi à bout portant par un homme qui s'est enfui sur une moto conduite par un complice.
"Ils sont arrivés à la porte de la radio, ils ont dit qu'ils voulaient annoncer quelque chose, on leur a ouvert la porte, ils ont dit que c'était une agression et demandé qui était dans le studio (...) Immédiatement après, l'individu est entré et a exécuté Gleydson de trois balles dans la tête et deux dans la poitrine", a expliqué à l'AFP le responsable de la police Hebert Silva.
Un ingénieur du son présent dans le studio est sain et sauf. Le meurtrier présumé, qui a été identifié, est recherché par les forces de sécurité dans une zone semi-désertique à proximité de cette ville de 65.000 habitants. Jeudi soir, la police a interpellé deux proches du meurtrier présumé et saisi l'arme du crime.
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Après l'arrestation des auteurs, l'enquête devra déterminer l'éventuelle "connotation politique" du meurtre et "identifier qui l'a commandité", a ajouté M. Silva. Des médias brésiliens ont rapporté que M. Carvalho, critique envers la politique locale, avait reçu des menaces pour son travail mais n'en avait pas tenu compte.
Selon la police, la victime était une personne reconnue dans la région, qui affichait "des opinions très fermes". Le Brésil est le troisième pays le plus meurtrier pour les journalistes en Amérique latine après le Mexique et le Honduras, avec 38 meurtres entre 2000 et 2014, selon l'ONG Reporters sans frontières.
Fin mai, deux journalistes enquêtant séparément sur le trafic de drogues et la prostitution infantile ont été tués, et l'un d'entre eux décapité.