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Le rapport exploité par l’Observateur renseigne que l’incident survenu le 12 septembre sur la connexion des conduites DN1200 et DN800 à l’Usine de Keur Momar Sarr est le «cinquième du genre et au même endroit depuis la mise en service des installations en décembre 2004». Le document révèle que le premier incident étant survenu en 2009 soit 5 ans plus tard. Les ingénieurs qui se sont déplacés sur le site de Keur Momar Sarr notent que «le constat fait sur place est que la conduite DN800 a subi une déformation et celle de DN 1200, une déchirure longitudinale. Ce qui laisse penser à une surpression découlant d’un coup de bélier, donc un incident d’exploitation». Une autre raison a été évoquée dans le rapport. Elle met en cause la fragilité de l’élément de tuyau en Y par suite de «corrosion». Compte tenu de l’âge de la conduite (9 ans), celle-ci ne pourrait être qu’une «corrosion électrochimique du fait de contact entre deux métaux différents (Fonte ductile/Acier) produisant un effet électrochimique appelé «effet de pile». Les experts notent également qu’il n’y avait pas de joints isolants dans le tuyau.
Pour ce qui est de la responsabilité des uns et des autres, le rapport souligne dans ses conclusions que «dans le cas de la «corrosion électrochimique», l’absence de «joints isolants» est à mettre sous la responsabilité du maître d’ouvrage qu’est la Sones, car c’est elle qui a fait exécuter les ouvrages sous sa responsabilité. Les rédacteurs du rapport constatent que l’exploitant, la Sde aurait dû émettre des réserves à la réception des ouvrages ou après les premiers incidents (il y en a eu 5) et proposer des solutions faciles à mettre en œuvre (arrêt de l’usine pendant 72 heures) et poser des joints diélectriques aux endroits des raccordements du tuyau en Y avec la conduite DN1200mm.
Les ingénieurs recommandent «un audit technique de l’Usine de Keur Momar Sarr notamment au niveau des dispositifs de protection anti-bélier et de «l’isolement électrique» de tout ce qui est canalisations en acier enterrées». Il mentionne en conclusion que les termes de référence (Tdr) devraient être assez détaillés pour que les responsabilités soient bien situées entre l’exploitant (Sde) et le maître d’ouvrage (Sones) au terme des investigations.
Pour ce qui est de la responsabilité des uns et des autres, le rapport souligne dans ses conclusions que «dans le cas de la «corrosion électrochimique», l’absence de «joints isolants» est à mettre sous la responsabilité du maître d’ouvrage qu’est la Sones, car c’est elle qui a fait exécuter les ouvrages sous sa responsabilité. Les rédacteurs du rapport constatent que l’exploitant, la Sde aurait dû émettre des réserves à la réception des ouvrages ou après les premiers incidents (il y en a eu 5) et proposer des solutions faciles à mettre en œuvre (arrêt de l’usine pendant 72 heures) et poser des joints diélectriques aux endroits des raccordements du tuyau en Y avec la conduite DN1200mm.
Les ingénieurs recommandent «un audit technique de l’Usine de Keur Momar Sarr notamment au niveau des dispositifs de protection anti-bélier et de «l’isolement électrique» de tout ce qui est canalisations en acier enterrées». Il mentionne en conclusion que les termes de référence (Tdr) devraient être assez détaillés pour que les responsabilités soient bien situées entre l’exploitant (Sde) et le maître d’ouvrage (Sones) au terme des investigations.
