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Nos sources sont formelles! Les leaders de la coalition BBY ne partageraient pas le même point vue sur la question, du fait de la tournure prise dans ce qu'il est convenu d'appeler la traque des biens mal acquis. C'est dire que le traitement sélectif du dossier a fini de semer le trouble dans les relations entre membres de la coalition et même entre membres de l'Apr, le parti du Président de la République.
Pour certains, Karim Wade bien que symbolique, ne devrait pas être le seul des caciques du pouvoir de Wade à devoir faire l'objet de poursuites. Bien d'autres hiérarques de l'ancien régime sont là riches comme Crésus et ne semblent pas inquiétés, tout juste pour des raisons politiques, amicales ou autres. Ces membres de BBY insatisfaits, estiment que la Justice ne doit pas être à deux vitesses pour être plus crédible.
Divergence au sommet de Benno Bokk Yaakar
A BBY, les militants exigent la poursuite de l'opération mains propres, qui était un des engagements forts et déterminants dans l'entre deux tours de la présidentielle de 2012.
A cet égard, la planque trouvée à Aminata Niane ex Directrice Générale de l'APIX, pourtant cheville ouvrière des montages financiers du régime Wade est restée en travers de la gorge de nombreux Apéristes qui y ont vu une faiblesse de leur leader. Il nous revient par ailleurs, que des noms sont régulièrement retirés de la liste des mis en cause, si ce n'est un dossier qui dormirait sur la table du Garde des Sceaux pour des raisons inavouées. Et le plus insupportable pour l'opinion, c'est que des figures emblématiques de l'ancien régime qui se sont enrichis subitement à coup de Milliards sont encore là à les narguer, en toute impunité.
Certains observateurs y voient des calculs politiques de l'actuel locataire du Palais qui laisserait une porte ouverte à des retrouvailles avec ses frères libéraux en cas de lâchage de ses souteneurs actuels. Et la stratégie du Président du Rewmi, Idrissa Seck, surtout sa démarche consistant à récupérer les libéraux qui ne savent plus à quel Pape se vouer, ne lui laisse guère de choix.
Pour un cadre du Pds que nous avons approché pour avoir sa version par rapport à cette sélectivité dans le traitement des dossiers, sa réponse est sans ambages : "Nombreux sont les cadres du PDS qui ont des relations solides avec l'actuel Président, tel Souleymane N'déné N'diaye, feu Ousmane Masseck N'diaye et tant d'autres; penser une seule fois que le Palais œuvrera pour les jeter en prison est une gageure, et qui plus est, Macky compte sur ceux là pour massifier et fortifier son parti qui ne regorge pas de ressources humaines de qualité."
Il s'y ajoute, toujours selon notre source, que nombre de pontes épinglés ont fini par opter pour des négociations en coulisses, quitte à verser une bonne partie de leur fortune amassée sous Me Wade, d'où leur omission de la liste des "traqués". Compte non tenu des présumés coupables qui ont des liens de parenté avec certaines pièces maîtresses du nouveau régime Suivez nos regards!
En tout état de cause, le commun des Sénégalais attend Macky Sall de pied ferme et les joutes locales qui se profilent à l'horizon serviront de baromètre Le pouvoir semble tellement bien le comprendre qu'il serait dans une logique de report des élections pour éviter un camouflet de mi-mandat...
dakaractu
Pour certains, Karim Wade bien que symbolique, ne devrait pas être le seul des caciques du pouvoir de Wade à devoir faire l'objet de poursuites. Bien d'autres hiérarques de l'ancien régime sont là riches comme Crésus et ne semblent pas inquiétés, tout juste pour des raisons politiques, amicales ou autres. Ces membres de BBY insatisfaits, estiment que la Justice ne doit pas être à deux vitesses pour être plus crédible.
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A BBY, les militants exigent la poursuite de l'opération mains propres, qui était un des engagements forts et déterminants dans l'entre deux tours de la présidentielle de 2012.
A cet égard, la planque trouvée à Aminata Niane ex Directrice Générale de l'APIX, pourtant cheville ouvrière des montages financiers du régime Wade est restée en travers de la gorge de nombreux Apéristes qui y ont vu une faiblesse de leur leader. Il nous revient par ailleurs, que des noms sont régulièrement retirés de la liste des mis en cause, si ce n'est un dossier qui dormirait sur la table du Garde des Sceaux pour des raisons inavouées. Et le plus insupportable pour l'opinion, c'est que des figures emblématiques de l'ancien régime qui se sont enrichis subitement à coup de Milliards sont encore là à les narguer, en toute impunité.
Certains observateurs y voient des calculs politiques de l'actuel locataire du Palais qui laisserait une porte ouverte à des retrouvailles avec ses frères libéraux en cas de lâchage de ses souteneurs actuels. Et la stratégie du Président du Rewmi, Idrissa Seck, surtout sa démarche consistant à récupérer les libéraux qui ne savent plus à quel Pape se vouer, ne lui laisse guère de choix.
Pour un cadre du Pds que nous avons approché pour avoir sa version par rapport à cette sélectivité dans le traitement des dossiers, sa réponse est sans ambages : "Nombreux sont les cadres du PDS qui ont des relations solides avec l'actuel Président, tel Souleymane N'déné N'diaye, feu Ousmane Masseck N'diaye et tant d'autres; penser une seule fois que le Palais œuvrera pour les jeter en prison est une gageure, et qui plus est, Macky compte sur ceux là pour massifier et fortifier son parti qui ne regorge pas de ressources humaines de qualité."
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