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Société

Tourisme au Sénégal: les acteurs invitent l’Etat à éviter la mort du secteur


Vendredi 13 Février 2015

Les acteurs du tourisme ont tenu une conférence de presse ce jeudi dans l’après-midi, dans un hôtel de la place pour informer l’opinion nationale et internationale sur les difficultés de leur secteur d’activités. Au cours de cette rencontre tenue sur le thème : « la situation dramatique du secteur touristique du Sénégal et la problématique du plan d’urgence de relance de la destination », les acteurs ont mis à nu l’ensemble des maux dont souffre le tourisme sénégalais. Les acteurs ont proposé des solutions de sorties de crise.

Au cours de face à face avec la presse les acteurs ont indiqué que : « cette crise persistante de l’industrie touristique de notre pays s’amplifie et s’approfondie mettant ainsi l’ensemble des zones touristiques dans une situation de marasme total, économique, financier et social ».

Face aux journalistes, rappellent-ils qu’il ressort du dernier état des lieux établi par la profession sur la base de données réelles recueillies auprès des exploitants, une situation de morosité sans précédent, comme l’atteste éloquemment le niveau catastrophique de taux de remplissage annuel des structures d’hébergements touristique, pour la saison touristique 201-2015 et selon la taille et leurs lieux d’implantation (station balnéaire de Saly c’est entre 20 et 25 % ; Sine Saloum (15 et 20% ) ; Saint-Louis (17 et 22% ), Tambacounda (5 et 10 %) et Casamance (15 et 20 %).

Au regard de cette situation reconnue unanimement désastreuse, les acteurs voient avec désolation, chaque jour, une cohorte de conséquences économiques et sociales s’abattre sur le secteur par ce qu’ils appellent : la fermeture de structures d’hébergement touristique, faute de clients ; fermeture d’agences de voyages évoluant dans les secteurs de billetterie, réceptifs, inventive et location de voiture, en mal d’activités ; la mise en place de plans sociaux de chômage technique et de licenciement ; l’arrêt définitif des vols charters à fin février ».

Les causes profondes de ce marasme sont dues essentiellement « au poids excessif des taxes aéroportuaires qui ont rendu la destination sénégalaises plus chère et moins compétitive par rapport à la concurrence ; à l’instauration du visa d’entrée des touristes et à l’absence d’une véritable politique de promotion de la destination », ont énuméré Racine Sy et Cie.

Dans le but de juguler les effets négatifs de cette crise profonde et relancer la destination, les acteurs du tourisme, le ministère du Tourisme et des Transports aériens, et les départements ministériels directement concernés, ont initié une série de concertations qui a abouti à la conception et l’adoption d’un e qu’ils appellent « un plan d’urgence de relance » qui a été, si on les croit, « le 18 décembre 2014, à la suite d’une journée de réflexion ». Ce plan d’action, selon eux, qui comporte 17 points, préconise des mesures prioritaires que l’Etat devrait prendre pour assurer la relance de l’activité touristique à court et moyen terme

GFM





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