Selon eux, le but de ce festival est de mettre en valeur les us et coutumes de cette communauté, pour une "réhabilitation historique" de la culture none, a expliqué François Bagny Ndione, le président du comité d’organisation.
La manifestation portera sur le thème : "Emergence culturelle du none et les défis de son développement".
La collectivité none de Thiès compte valoriser sa langue, qui fait partie des 10 premières langues codifiée depuis 2001, "dans sa forme écrite comme orale", avec une "représentation effective et efficace de toutes ses variantes dialectales".
A l’occasion de ce festival, il sera question de "faire ressurgir les vraies valeurs" de la culture none à travers, par exemple, l’évocation de la trajectoire de ses héros, tels que Kân Faye, dans le but de promouvoir à terme "un cadre environnemental sain" devant déboucher sur la mise en place d’un écomusée none, a indiqué François Bagny Ndione, lors d’un point de presse.
Considérée, selon lui, comme les premiers habitants de Thiès, les "none cangin" en particulier, qui vivent au centre, les "none saawi" et les "none padee" au nord-est et au sud-ouest de cette région, cette communauté partage certaines valeurs avec d’autres groupes ethniques, tels que les diolas, les peuls et les wolofs, selon M. Ndione.
Outre la cérémonie d’ouverture, le programme de ce festival dont le ministre des Forces armées, Augustin Tine, est le parrain, comportera une exposition, un carnaval, des animations culturelles et des concerts d’artistes none.
Des colloques sont prévus dans le programme de l’évènement culturel, l’un portant sur "les origines du none et ses valeurs héroïques".
Un deuxième colloque portera sur "les défis de conservation de la langue none et sa coexistence à Thiès : obstacles et stratégies".
BD/BK/ESF
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