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Politique

THIERNO BOCOUM SUR LES QUESTIONS ORALES DU PM A L’ASSEMBLEE NATIONALE: 'C’EST UN PASSAGE AUX ALLURES D’UNE COMÉDIE'


Jeudi 23 Avril 2015

Le Premier ministre sera l’hôte des députés ce soir. A cette occasion, Mouhamed Dione qui fera ainsi face aux députés, devra se prononcer sur des questions d’actualités d’ordre politique et social. Ce face à face qui a pour objectif de rendre plus huilées les relations entre l’exécutif et les représentants du peuple ne semble pas emballer l’opposition, notamment le parti Rewmi d’Idrissa Seck qui dénonce une propagande gouvernementale.

«C’est un passage aux allures d’une comédie ». Ce sont les paroles avancées par le porte-parole du parti de Rewmi d’Idrissa Seck qui ne semble pas entendre grande chose de la prochaine intervention du Premier ministre, Mouhamed Dione à l’Assemblée nationale. Selon le député, Thierno Bocoum, il s’agit d’une « propagande gouvernementale » et non un dialogue.

« Le gouvernement qui vient dialoguer à l’assemblée nationale est déjà rassuré. Car, il a déjà le contenu des questions qui vont lui être posées et déjà dans sa décision d’organiser les débats, la conférence des présidents a demandé à ce que les questions des députés soient posées 72 heures à 24 heures avant la tenue de la séance», déplore le député de Rewmi qui dénonce un déséquilibre résultant en faveur du gouvernement.

«Les députés qui poseront les questions n’auront pas la possibilité de revenir à la charge, même s’ils ne sont pas satisfaits des réponses du Chef du gouvernement. Un deuxième tour de parole n’est pas prévu.

Le gouvernement a donc la latitude de dérouler comme il l’entend, sans être contredit», se désole le parlementaire, par ailleurs porte-parole du parti Rewmi. Toujours dans son argumentaire, Thierno Bocoum dé- nonce une violation des règles par l’instance de l’Assemblée nationale à travers la conférence des présidents. Selon M. Bocoum, cette instance de l’Assemblée nationale ne se limite pas aux dispositions de l’article 68 alinéas 4.

Il cite : « La durée de la discussion en séance plénière et la répartition du temps de parole entre les groupes parlementaires et les non-inscrits ». Il poursuit :

« Cette instance de l’assemblée va au-delà de ses prérogatives et décide de violer, en limitant le nombre de questions à 14, on octroie 10 à la majorité parlementaire qui répond du Président de la République, 3 questions au groupe libéral et une question et aux non-inscrits », dénonce Thierno Bocoum avant de s’interroger sur un dialogue qui selon lui a exclu l’écrasante majorité des partis de l’opposition représentés à l’Assemblée nationale.

Sur ce, le porte parole de Rewmi dit en terminant ses propos : « Se sont des conditions de dialogue entre le gouvernement et sa propre majorité », précise Thierno Bocoum.
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