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«Il est de mon devoir, en tant que Dakarois, il est de mon devoir en tant qu’élu dakarois, il est de ma responsabilité en tant que leader d’opinion, d’apporter ma part de vérité face à tout ce tissu de contrevérités qui a été servi au peuple sénégalais, sur la base d’un complot politique qui ne dit pas son nom», fulmine Barthélémy Dias.
L’édile socialiste donne rendez-vous mardi prochain pour une conférence de presse au cours de laquelle il promet de répondre à la place de Bamba Fall qu’il présente comme l’une des cibles du procureur de la République lors de sa sortie face aux médias. Il martèle : «C’est grave de l’accuser, le juger, le condamner, le dénigrer, alors qu’il n’a même pas l’occasion de prendre un micro pour répondre.»
Me Amadou Sall, lui, perçoit à travers l’intervention de Serigne Bassirou Guye une menace lancée à l’opposition. Mais, assure-t-il, il en faudra plus pour l’empêcher de pointer le manque de neutralité de certains magistrats.
Il dit : «Moi, El Hadji Amadou Sall, avocat à la Cour, ancien ministre de la Justice, avocat depuis 35 ans, je dis oui, dans la justice, il y a des juges qui sont honnêtes, des juges qui jugent bien. Mais il y a un pan entier de la justice qui est aux ordres. Ça, je le dis et je le maintiens.»
(Les Échos)
L’édile socialiste donne rendez-vous mardi prochain pour une conférence de presse au cours de laquelle il promet de répondre à la place de Bamba Fall qu’il présente comme l’une des cibles du procureur de la République lors de sa sortie face aux médias. Il martèle : «C’est grave de l’accuser, le juger, le condamner, le dénigrer, alors qu’il n’a même pas l’occasion de prendre un micro pour répondre.»
Me Amadou Sall, lui, perçoit à travers l’intervention de Serigne Bassirou Guye une menace lancée à l’opposition. Mais, assure-t-il, il en faudra plus pour l’empêcher de pointer le manque de neutralité de certains magistrats.
Il dit : «Moi, El Hadji Amadou Sall, avocat à la Cour, ancien ministre de la Justice, avocat depuis 35 ans, je dis oui, dans la justice, il y a des juges qui sont honnêtes, des juges qui jugent bien. Mais il y a un pan entier de la justice qui est aux ordres. Ça, je le dis et je le maintiens.»
(Les Échos)
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