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8ème édition du Grand Prix SENICO : Dernier tour du concours international, les lauréats font frissonner l’assistance avec leurs belles voix
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[ 🛑DIRECT ] Grand Prix SENICO de Récital de Coran 2024 : Concours International
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Short stay of Maodo Malick Mbaye in Banjul
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Audio- Amadou Ba avoue avoir corrompu le Conseil constitutionnel
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Annulation du décret de Macky Sall : on sait pourquoi le magistrat Cheikh Ndiaye n’a pas siégé
Yankhoba Seydi, coordinateur du Saes de Dakar : «Il est passé à côté»
« (…) Il est passé à côté. Nous ne l’invitons pas sur du syndicalisme. Nous voulons qu’il se prononce sur les points qui ont fait l’objet de protocole d’accords du gouvernement, sur lesquels lui-même a pris des engagements. Il n’a rien à nous apprendre sur le syndicalisme. C’est dommage parce que c’est la parole présidentielle, première institution du pays. Il n’avait pas besoin de cela. Qu’il nous évite à lui faire un rappel historique qu’il a fallu une grève des étudiants pour qu’il bénéficie d’une bourse. Ses conditions sociales n’étaient pas de nature à assurer quelque chose de prometteur. Ce syndicalisme qu’il déchire lui a permis d’avoir ce qu’il a aujourd’hui. C’est un manque de reconnaissance. Il est passé à côté. On l’invite pas à nous faire un cours sur le syndicalisme. La parole présidentielle doit être sacrée. Les travailleurs l’interpellent sur les accords que le gouvernement a signés »
Mamadou Lamine Dianté, coordinateur du GCSE : «Les problèmes des universités africaines sont les conditions de travail, les effectifs pléthoriques»
«Ce n’est pas surprenant venant de M. Macky Sall, mais pas en tant que président de la République. Il devient coutumier des faits. Ce qui montre une fuite en avant de l’autorité. Quand on considère le syndicalisme comme étant des perturbateurs du système éducatif, ça cache mal l’état d’esprit d’accaparement de toutes ses prérogatives. Quand il y a des perturbations dans les enseignements-apprentissages dans tous les ordres d’enseignements, cela suppose qu’il y a des problèmes. L’autorité devait avoir le courage d’affronter ces problèmes et y apporter des réponses, plutôt de jeter en pâture les honnêtes citoyens qui ont tort d’avoir posé des revendications. Les problèmes des universités africaines sont tout autre. Ce sont d’abord les conditions de travail, sociales. Les effectifs pléthoriques. Les problèmes d’orientation des étudiants en fonction de leurs profils d’entrée. Voilà les véritables problèmes de l’université africaine »
Abdou Faty du Gcse : «Ce qui détruit les bases des universités, ce sont les mensonges d’Etat»
«Ce qui détruit fondamentalement les bases universités, ce sont les mensonges d’Etat. Ce sont également des institutions qui s’engagent devant le peuple sans respecter les engagements. C’est un Président qui donne sa parole sans le matérialiser. Ce qui montre que les universités et les écoles ne sont pas érigées en priorité. Ce qui sape les fondements de notre société, des universités et de l’administration »