Sécurité intérieure: L’Etat sur le qui-vive

La menace de représailles du Pds est bien prise au sérieux. La preuve, nos sources établies au palais révèlent que le chef de l’Etat a tapé du poing sur la table que «force restera à la loi pour faire régner la sécurité intérieure».
Ainsi, les mêmes sources précisent qu’il a été ainsi question de renforcer la sécurité dans certaines zones sensibles dont Fann Résidence, l’Université, la banlieue, où l’Etat craint des actions avec des infiltrations.
«Le déplacement réussi de Me Wade samedi à la place de l’Obélisque alors que toutes les issues lui ont été fermées, a fini de mettre les autorités chargées de la défense nationale en alerte maximale», fait-on savoir du côté du palais.
En outre, les menaces proférées par le chef charismatique du Pds, de faire feu de tout bois pour contraindre son successeur à la tête de l’Etat au dialogue, l’inculpation de la bande à Gallo Tall de l’Ujtl, semble être la prise de trop qui fait craindre le pire.
Quoi qu’il en soit, au sommet de l’Etat, on est sur le qui-vive. Les mêmes sources informent que les autorités étatiques semblent également être préoccupées par le réchauffement du front social. Le tout exacerbé par le retour en force des délestages. Comme ce fut le cas le weekend du samedi 31 janvier et dimanche 01 février 2015. Des quartiers de la capitale, notamment Ouest Foire et Parcelles Assainies, ont été privés d’électricité des heures durant.

GFM