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Société

Sécurité de proximité : 25.000 candidats pour 3.000 postes


Mercredi 1 Mars 2017

L’Union européenne (UE) a dégagé près de 30 millions d’euros en faveur de l’Initiative de surveillance mondiale pour l’environnement et la sécurité en Afrique et dans les États ACP (GMES Afrique), en vue de dérouler la première phase de ce programme, a appris l’APS, mercredi.

La révélation a été faite par le directeur de la Division des sciences et techniques à la Commission de l’Union africaine (UA), Mahama Ouedraogo, au cours d’un atelier d’information sur la subvention du programme GMES-Afrique. Cette rencontre, qui s’est ouverte mercredi à Dakar, regroupe plusieurs experts de la CEDEAO et de l’Union africaine (UA).

‘’L’UA ne cesse de promouvoir l’intégration à l’échelle du continent, pour impulser un développement endogène durable et inclusif mais aussi l’UE pour son accompagnement financier’’, a-t-il dit.

La première phase de l’initiative, d’une durée de trois ans, est d’un coût global de 30 millions d’euros, cofinancée par la Commission européenne, à travers le Fonds panafricain, pour un montant de 29,5 millions d’euros et la Commission de l’UA, à raison de 1,5 million d’euros.

‘’On peut mieux faire si on montre l’importance de ce que cette initiative amène en termes de services et de bien-être aux peuples africains’’, a indiqué le directeur de la Division des sciences à l’UA. Il ajoute que "c’est donc un défi pour nous tous à relever".

La première phase se mettra en place avec une subvention de 17,5 millions d’euros qui couvriront le service relatif à l’eau et aux ressources naturelles et celui relatif aux zones marines et côtières, a détaillé M. Ouedraogo.

Revenant sur l’atelier, il a indiqué les lignes directrices établissant les règles et les procédures de soumission, d’évaluation et de sélection, ainsi que de mise en œuvre des actions financées dans le cadre de l’appel à propositions, conformément aux dispositions du manuel de gestion des subventions de la Commission de l’UA.

‘’Elles fournissent aux candidats des informations pertinentes sur le programme de soutien (GMES-Afrique), les domaines prioritaires de l’appel et les résultats escomptés’’, a-t-il précisé.

En outre, il a souligné que les lignes directrices informent les candidats sur la façon dont les résultats seront communiqués et publiés. Selon lui, l’initiative GMES-Afrique s’appuie sur l’UA et l’UE, pour permettre à l’Afrique et à l’Europe de relever les défis mondiaux, mais aussi pour promouvoir le développement durable. Cet atelier de deux jours (1er-2 mars) prend fin jeudi.

GMES Afrique œuvre au renforcement des capacités et au développement des infrastructures qui permettront aux utilisateurs africains de faire une exploitation intensive et cohérente des données, technologies et services d’observation de la Terre (depuis l’espace et in situ), indique-t-on.

Cela contribue à l’élaboration de politiques environnementales qui soient favorables au développement durable en Afrique et dans les États ACP.

Auteur: Aps - APS


« Plus de 25.000 candidats inscrits pour seulement 3.000 postes à pourvoir », lit-on dans un document de l’Agence d’assistance à la sécurité de proximité parvenu à la rédaction et qui fait le point sur l’état des dépôts de dossiers pour le recrutement des agents de sécurité de proximité dans les 45 départements pour la période du 13 au 27 février 2017.
L’autre fait marquant, c’est la forte présence des femmes. La preuve, il y a eu 1.150 candidates contre 700 candidats à Fatick.
La région de Ziguinchor compte plus de candidats (3.652). Elle est suivie par les régions de Fatick (2.790) et de Kolda (2.573). A l’inverse le faible taux de dépôt est détenu par la localité de Saraya (69), et Bambey (110).
L’écart entre les candidatures et les postes à pourvoir pose des défis en termes de sélection pour l’Agence d’assistance à la sécurité de proximité. Surtout que parmi ces volontaires figurent des bacheliers et des titulaires de diplômes d’enseignement supérieur.
A titre d’exemple, Dakar compte 618 diplômés sur les 2065 candidats, à Kolda on dénombre 50 bacheliers et 10 diplômés de l’enseignement supérieur alors que la région de Fatick 200 bacheliers ont présenté leur dossier contre 15 diplômés de l’enseignement supérieur.
« Le nombre de diplômés, tout cycle confondu, montre l’engouement qu’a suscité ce recrutement auprès des jeunes ; ceci s’explique non seulement par la volonté des jeunes à servir leur pays dans le cadre de l’engagement civique mais aussi par les avantages sociaux qu’offre l’Asp (prise en charge à hauteur de 80 % de l’Asp et de sa famille pour les actes médicaux et 80% pour le remboursement des produits pharmaceutiques », expliquent les rédacteurs du document.
A ces avantages, s’ajoute la prise en charge de tous les Asp au plan de leur formation professionnelle dans le cadre du programme « Un Asp, un métier ». Rappelons que ce décompte ne tient pas compte des dépôts de certains arrondissements qui n’ont pas encore transmis leurs dossiers à l’Agence. ( Soleil)



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