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International

"Sauvons le Togo" : des milliers de manifestants défient le gouvernement


Mercredi 22 Août 2012

Le Collectif Sauvons le Togo remet le couvert, prévoyant trois jours de marche à Lomé jusqu'au jeudi 22 août. Mais le gouvernement togolais a interdit toute manifestation dans les endroits à forte activité commerciale... Et la police a dispersé la première mobilisation à coup de gaz lacrymogène, faisant plusieurs blessés.



À nouveau, des milliers de militants du Collectif Sauvons le Togo se sont rassemblés dans le centre de Lomé, mardi 21 août, en dépit de l’interdiction de manifester émise par le gouvernement. Motif du refus des autorités : les opposants voulaient marcher de leur fief de Bé vers Déckon, une des grandes place du centre-ville bien gardée par une centaine de policiers et gendarmes, ce qui y perturberait fortement l’activité commerçante.  « Nous avons prévu trois jours de manifestations. Mercredi, on se retrouve encore même endroit pour la marche avec pour point de chute la place de l'Indépendance », a déclaré sur une radio privée, Claude Améganvi, membre du Collectif. « La marche de ce mardi a été empêchée par des forces de l'ordre. Et pour nous, elle sera encore reprogrammée », a-t-il souligné.
Le collectif Sauvons le Togo regroupe neuf organisations de la société civile et sept partis et mouvements politiques de l'opposition. Après avoir déjà lancé des mobilisations réussies en juin dernier, il prévoit désormais de défier le pouvoir de Faure Gnassingbé durant trois jours, annonçant trois marches suivies de sit-in à Déckon, mardi, mercredi et jeudi.
Revendications politiques
La semaine dernière, le gouvernement avait interdit toute manifestation dans les endroits à forte activité commerciale, invoquant des risques pour la sécurité publique et le maintien de l'ordre. La place de Déckon ne sera « pas accessible aux manifestants » et des « dispositions » seront prises « pour que la marche ne démarre pas », avait averti lundi le ministre de la Sécurité, le colonel Damehane Yark. Une menace suivie dans les faits.
Le collectif exige notamment l'abrogation de nouvelles dispositions du code électoral adoptées par l'Assemblée nationale en vue des législatives prévues en octobre, pour lesquelles aucune date précise n'a encore été fixée.

 (Source: Jeuneafrique.com)



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