Santé: Une clinique du diabète et de l'hypertension ouverte à Diourbel

Une clinique du diabète et de l’hypertension artérielle a été ouverte mercredi au centre de santé de Diourbel (centre), dans le cadre d’un partenariat entre le ministère de la Santé et de l’Action sociale et les laboratoires Sanofi, avec l’ambition de promouvoir une bonne décentralisation de la prise en charge du diabète.

Ce partenariat qui a permis l’ouverture de sept cliniques opérationnelles au Sénégal a pour but d’améliorer la prise en charge des patients diabétiques et/ou hypertendus.

"Il n’y a aucune contrepartie, parce que c’est dans le cadre de la responsabilité sociétale d’entreprise que nous faisons cela’’, a assuré le directeur des laboratoires Sanofi au Sénégal, le docteur Mor Diop.

"Aujourd’hui les règles définis par l’Etat ne permettent à aucune structure de pouvoir profiter de quoi que ce soit. Pour les appels d’offres tout est encadré. Vous n’avez aucune chance supérieure à celle des autres. Donc il n’y a aucune contrepartie", a-t-il dit.

Selon lui, Sanofi, qui envisage un maillage du territoire national, a déjà dépensé 35 millions de francs CFA pour l’équipement des sept cliniques ouvertes à travers le pays. De même, 40 millions de FCFA ont été dégagés pour la formation des personnels affectés dans ces structures.

"Nous avons dans notre pays 2,1 pour cent de diabétiques et la prévalence passe à 5,5 pour cent au-delà de 40 ans. Nous avons 24 pour cent de la population adulte qui est hypertendu", a rappelé le chef de la division de la lutte contre des maladies non transmissibles au ministère de la Santé et de l’Action sociale, docteur Marie Ka Cissé.

"Je pense qu’on n’a pas besoin d’autres justifications pour savoir que ces maladies sont là et vont continuer à se développer. Il s’agit de maladies particulières, de maladies à vie, des maladies onéreuses aussi bien pour l’individu que pour la communauté", a-t-il relevé.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par le préfet du département, Ibrahima Fall, en présence des autorités médicales, des élus et des représentants des associations de malades.

APS