Samba Laobé Dieng après sa libération : « J’éprouvais de la compassion filiale pour la fille »

Après sa libération, Samba Laobé Dieng, soupçonné de détournement de mineure, a déclaré qu’il a été perdu par sa générosité, mais n’a rien à se reprocher. « Je suis issu d’une grande famille respectée du Cayor. Je me suis toujours attelé et je m’attèlerai à ne pas salir sa réputation.

Si j’avais à écrire un article de fond, un éditorial ou un entrefilet croustillant, je choisirai comme titre : une tempête dans un verre d’eau. Ou, tout simplement, une cloche fêlée, qui ne produit aucun son normal », déclare Samba Laobé Dieng. Il se dit surpris et sidéré par la tournure des choses. « Parce que je m’efforce toujours de ne pas salir la réputation de ma grande famille du Cayor, je tiens toujours à adopter un comportement exemplaire, comme celui de mes ancêtres. Mais je savais que la vérité finirait par triompher. Car seule la vérité est révolutionnaire », poursuit-il dans L’Observateur.

Il dit n’avoir commis aucune erreur, mais a plutôt éprouvé de la compassion vis-à-vis de cette fille qu’il dit avoir voulu chasser à 22 heures, mais qui se mettait à pleurer. « Ce n’était pas une erreur, c’était de la compassion. « Yeurmeudé ». Parce que je lui disais qu’il fallait nécessairement qu’elle quitte la maison, qu’elle rentre chez elle, car je ne parvenais à contacter au téléphone ni sa maman ni sa sœur.

Par conséquent, je ne pouvais pas la garder chez moi. Mais elle a pleuré, supplié, me disant : « J’habite à Guédiawaye, si vous avez une chambre de domestique, permettez-moi d’y passer la nuit jusqu’à demain, si vous ne parvenez pas à joindre ma sœur, je partirai ». J’avais pour elle de la compassion filiale. Parce que tout père de famille a la fibre paternelle. Si je l’avais chassée de ma maison à cette heure, elle pouvait être agressée… Je crois que je me suis comporté en père de famille », argue-t-il.

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