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Revue de presse: Les journaux "croquent" la fortune alléguée d'Aïda Ndiongue


Samedi 18 Janvier 2014

Les quotidiens sénégalais du week-end privilégient les commentaires sur les révélations faites vendredi par le procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, portant sur la fortune présumée de la politicienne et femme d'affaires Aïda Ndiongue.

La Tribune estime que "le procureur a vilipendé l'ex-sénatrice" qui, selon ce journal, "pèse près près de 48 milliards" de francs CFA, équivalant à la valeur du portefeuille de la mise en cause, découvert dans ses comptes bancaires.

"Le procureur met à nu Aïda Ndiongue", écrit Le Quotidien, tandis que son confrère Sud Quotidien s'étonne des 47 milliards 675 millions constituant les avoirs d'Aïda Ndiongue et titre: "Elle explose la banque".

Sur le montant avancé par le procureur lors de son point de presse de la veille, Enquête précise que 16,100 milliards concernent la valeur des bijoux de Mme Ndiongue.

"Tous les riches ne sont pas forcément des voleurs", écrit le même journal citant Babacar Gaye, porte-parole du Parti démocratique sénégalais (PDS), qui était au pouvoir de 2000 à 2012 et auquel appartient Mme Ndiongue.

Dans L'Observateur, ses avocats invoquent une violation du secret de l'instruction commise par le procureur. "Le Conseil supérieur de la magistrature doit arrêter les dérapages du parquet", dit Me Mbaye Jacques Ndiaye.

D'autres sujets relatifs à la justice financière meublent la livraison de certains quotidiens, à l'instar de Direct-Info qui note à propos de la corruption au Sénégal que "le mal" a coûté 307 milliards de FCFA, entre 2007 et 2011.

"Le combat contre la corruption reste loin d'être gagné au Sénégal", selon Jean Michel Dufils, chef de mission du Programme gouvernance et paix de l'USAID. "Il existe, selon lui, un problème de transparence et de corruption dans la société civile."

Dans un entretien avec Walfadjri, Me Mame Adama Guèye, avocat et militant de la gouvernance économique et financière, scrute la voie de plus en plus dégagée par le régime en vue d'amener des délinquants financiers à restituer les avoirs mal acquis pour recouvrer la liberté.

"Il y a beaucoup de polémique à un moment sur l'applicabilité de la médiation pénale en matière d'enrichissement illicite. Ce n'est pas applicable. La médiation pénale n'a pas vocation à s'appliquer à l'enrichissement illicite (...), ni dans l'esprit, ni dans la lettre", soutient-il.

Me Guèye, ancien un dirigeant du Forum civil, une organisation non gouvernementale qui représente au Sénégal Transparency International, cite l'exposé des motifs de la loi 99-88 du 3 septembre 1999 qui a institué la médiation pénale au Sénégal.

Libération, de son côté, signale des changements intervenus dans les directions des commissariats de police, à la Division des investigations criminelles (DIC) et à la Sûreté urbaine.

"L'ouragan Anna frappe", écrit le journal qui parle des effets des mesures individuelles prises par la nouvelle Directrice générale de la police nationale, commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle Anna Sémou Faye.

L'As aborde aussi ces nouvelles affections de chefs policiers, mais aussi la vie privée du ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Promotion des Valeurs civiques. "Pour la garde de leur enfant de quatre ans, Benoît Sambou traîné en justice par son ex-épouse", révèle le journal.

APS





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