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Politique

Révélation de Tamsir Jupiter Ndiaye «Wade a été élu nébuleusement en 2007»


Lundi 25 Juin 2012

Le mouvement du 23 juin a fêté l’anniversaire de sa « victoire », après la révolte de tout un peuple contre le ticket de vice-président qui a été retiré par Wade et son gouvernement. Seulement, selon le journaliste, Tamsir Jupiter Ndiaye, pendant ce temps, le dit ticket figure toujours dans la constitution, d’où l’urgence de sa modification.
« Le Sénégal a ceci de particulier, les masses populaires réagissent quand ils sont au bout du souffle, et c’est pourquoi, il faut définir le mouvement du 23 juin comme cette révolte populaire. Les sénégalais ne comprennent pas que Wade appartient à la génération des indépendantistes, et quand la majorité de ces derniers quittaient leurs pouvoirs respectifs, Wade devenait Président, au moins dix ans après ». C’est du moins, l’avis du journaliste Tamsir Jupiter Ndiaye, qui était l’invité de l’émission « Le grand Oral » sur Rewmi Fm animée par Sambou Bagui et Amara Traoré. Pour le journaliste et Chroniqueur à Nouvelle Horizon, c’est sans doute pour cette raison que wade parle tout le temps de sa personne. Wade a voulu imposer, en utilisant sa majorité au parlement. Ceci lui a couté son poste de Président. Il pense que Wade est entouré par des libéraux qui étaient tous contre lui. Ousmane Ngom, qui l’invitait à jurer à la mosquée de Mermoz, Fada avec la liste Warwi, Serigne Mbacké Ndiaye, entre autres. Toujours, de l’avis du journaliste, Wade a été élu nébuleusement en 2007, et avait pris le soin d’attaquer ses rivales, histoire de les distraire dans des sujets outre que son élection pas claire. Aussi, informe le journaliste, c’est une urgence de rectifier cette constitution. « Le ticket de vice-président qui a donné jour au mouvement M23, figure toujours dans la constitution, et qui sait ce que le nouveau régime peut en faire », a dit l’invité du jour. Aussi, pense-t’il, au-delà de cette constitution qu’ils ont défendue, « il faut un suivi, mais aussi une défense des institutions. Par exemple, le président de la République ne doit pas diriger un parti. Macky Sall est un homme politique, et je doute fort de l’application totale de la conclusion des assises nationales », a conclu le journaliste.
REWMI.COM





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