Retro actu politique 2016: L’opposition face au pétrole, le Référendum, le Dialogue national…

On retient de 2016 une année riche en événements politiques. Elle est marquée par une reconfiguration de l’opposition sénégalaise avec l’apparition de nouveaux hommes comme Ousmane Sonko, Abdoul Mbaye… La formation des coalitions politiques, le Référendum du 20 mars avec le fort taux d’abstention, le Dialogue national qui a réuni l’opposition et la mouvance présidentielle au Palais, la libération du fils de l’ancien chef d’Etat, Karim Wade, gracié par le Président Macky Sall, la mise en sac des locaux du Parti socialiste, le dossier pétrolier avec les contrats décriés par les leaders politiques et la Société civile, la marche réprimée de l’opposition, la récente visite d’Etat du président Macky Sall à Paris… Senego a concocté une sélection de vidéos pour vous replonger dans ces moments forts de la vie politique sénégalaise qui ont fait l’année 2016.

Le Referendum du 20 mars 2016

Le quatrième Referendum dans l’histoire politique du Sénégal s’est tenu, le 20 mars 2016. Cette consultation citoyenne au relent d’une Présidentielle avait divisé beaucoup de formations politiques notamment le Parti socialiste (Ps) où Khalifa Sall et ses acolytes ont dit Non au Boss du parti, Ousmane Tanor Dieng. Le camp du Oui et celui du Non ont livré une ardue bataille médiatique. D’aucuns reprochaient à Macky Sall de faire du Wax Waxéét en ce qui concerne la réduction de son mandat de 7 à 5 ans. Au soir du vote, le Oui l’emporta sous le score de 62,7 %. Tout de même, le taux de participation est relativement faible 38,26%

La libération de Karim Wade le 24 juin 2016


Le fils de l’ancien président de la République, Karim Maissa Wade, condamné à six ans de prison ferme, plus une amende de 138 milliards, a recouvré la liberté, le 24 juin 2016, avec ses compagnons Bibo et Aliou Samba Diassé, par grâce présidentielle. L’ancien ministre du «Ciel et de la terre» bénéficiait du soutien de l’opposition et de la Société civile sénégalaise, notamment du groupe de travail de l’Onu, qui avait jugé la détention de Karim Wade arbitraire. Toutefois, son élargissement continue de faire jaser. Idrissa Seck évoquait un deal, car «Karim Wade n’a pas été libéré mais livré». Depuis son affranchissement, il s’est exilé à Doha…