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Société

Restriction des libertés : Jammeh interdit à l’opposition le droit d’user de sonorisation durant leur campagne


Vendredi 17 Avril 2015

L’opposition gambienne dénonce à nouveau une restriction des libertés collectives. Ousaninu Darbo, leader du Parti démocratique uni (Udp) a dénoncé le refus des forces de sécurité de leur accorder la permission d’utiliser une sonorisation dans le cadre d’une tournée électorale en perspective de la présidentielle de 2016, rapporte le site Voanews. Il a expliqué que la très controversée loi portant sur l’ordre public exige à tous ceux qui veulent utiliser une sonorisation d’avoir une autorisation au préalable de la police. Mais, il dénonce, qu’il s’est heurté au barrage de la police lorsqu’il a tenté d’obtenir cette permission.

Amnesty international et Human Rights Watch ont accusé le gouvernement du président Yaya Jammeh de violations des droits de l’homme depuis qu’il est au pouvoir.

Pour Darbo, ce que le gouvernement de Jammeh fait à l’opposition gambienne est symptomatique de ce qui va se passer en 2016. Et les empêche dès lors de contester les résultats. « Nous essayons de visiter le pays et d’adresser le plus efficacement possible notre message et nous conformant aux lois de la police pour l’utilisation de la sonorisation, fait-il savoir. Pour ce qui s’est passé jeudi après midi nous avons répondu à la demande qu’ils voulaient à savoir la programmation du meeting. Et ma demande a été rejeté au motif qu’elle n’est pas de bonne foi », a-t-il expliqué.

Le leader de Udp explique qu’il adressé sa demande depuis le 2 avril dernier. Mais, la police a jugé qu’elle a été formulée trop tard et lui a refusé le droit à l’utilisation d ‘une sonorisation. Malgré tout, il n’a pas hésité à tenir son meeting. Et a fait avec les moyens du bord. Mais lors de son second meeting, la police anti-émeute est intervenue pour ériger des barrages sur son passage. Une attitude à en croire le leader politique qui montre une fois de plus que Yaya Jammeh n’a aucun respect pour l’opposition et manque de tolérance envers eux.



« En fait, on est en train d’étouffer l’opposition. Il y a beaucoup de faux-semblants sur les valeurs démocratiques en Gambie. Le gouvernement ne croit pas en la démocratie. Tout ce qu’il veut c’est d’avoir un gouvernement à parti unique et ce qu’il fait actuellement montre clairement ce qui va se passer à l’élection de 2016 », dénonce-t-il.

SENEWEB





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