Refus des députés de voter le nouveau Code de la presse : Pourquoi Mimy Touré ne leur en tient pas rigueur

Même si elle ne marque pas ouvertement sa farouche opposition à l’adoption par l’Assemblée nationale du nouveau Code de la presse, il n’en demeure pas moins que Mimy Touré laisse entrevoir un certain dépit qu’elle a vis-à-vis du travail de certains journalistes. «Il faut qu’on en revienne à une certaine orthodoxie, dans le traitement de l’information. La presse doit vérifier, d’abord, certains écrits, avant de les publier, conseille le Premier ministre.

D’ailleurs, le chef du Gouvernement dit comprendre que le Législatif ait peur de voter ledit Code. D’autant que la diffusion de fausses nouvelles, l’atteinte à l’honneur et à la dignité, entre autres faits délictuels constituent, souvent, un long fleuve tranquille dans le traitement de l’information. C’est pourquoi, estime-t-elle, le Parlement émet de sérieuses réserves, au sujet de l’adoption du nouveau Code de la presse, notamment sur la dépénalisation des délits de presse, principale pomme de discorde.

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