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Rapport 2014 de l'ANSD sur la pauvreté au Sénégal: 56,5% de la population s'estiment pauvres


Jeudi 14 Janvier 2016

Il ressort des résultats du rapport préliminaire issus de l’enquête intitulée «à l’écoute du Sénégal de 2014» sur les conditions de vie des ménages réalisée entre novembre 2014 et janvier 2015, sur toute l’étendue du Sénégal par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) en collaboration avec le Groupe de la banque mondiale (BM) que, 56,5% de la population sénégalaise s’estiment pauvres. Aussi, l’enquête révèle-t-elle que l’insécurité alimentaire, quant à elle, affecte près de neuf ménages sur vingt. Soit, 44,9 %.

Plus de la moitié des Sénégalais, soit 56,5 %, s’estiment pauvres. C’est ce qui ressort de l’enquête dénommée «à l’écoute du Sénégal 2014», qui vient d’être publiée par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd). Dans cette enquête, la pauvreté appréhendée est la pauvreté subjective, obtenue à travers la perception des ménages sur leurs conditions de vie. Ainsi, les résultats montrent que «56,5 % des ménages s’estiment pauvres», parmi eux «45,7 % se déclarent très pauvres».

«La pauvreté est plus marquée dans le milieu rural (69,0 %). La plupart des ménages ruraux pauvres se déclarent très pauvres. Elle est moins observée dans la zone urbaine de Dakar où moins de deux ménages sur cinq (38,2 %) se considèrent comme pauvres, parmi lesquels un peu moins du quart (24,7 %) sont très pauvres», renseigne le document.

L’insécurité alimentaire, quant à elle, affecte près de neuf ménages sur vingt. Soit, 44,9 % relève le rapport. Elle est surtout très répandue en milieu rural avec 54,8 %. À Dakar, un peu plus d’un ménage sur trois (33,7 %) est dans une situation d’insécurité alimentaire contre 38,4 % dans les autres villes.

A DAKAR LES MENAGES DEPENSENT PLUS DE 59300 F CFA PAR PERSONNE ET PAR MOIS

L’enquête montre aussi que durant le mois d’octobre à novembre 2014, les dépenses des ménages se sont élevés à 312.100.000.000 F CFA, soit 31.000 F CFA en moyenne par tête. Un peu plus des deux tiers de ces dépenses sont concentrées à Dakar (46%) et les autres villes (un peu plus du cinquième). Ainsi, alors qu’à Dakar les ménages dépensent plus de 59.300 F CFA en moyenne par personne et par mois, dans les autres villes, la dépense par habitant et par mois, est d’environ 28.500 F CFA contre 14.900 F CFA seulement en milieu rural.

58,1% des dépenses consacrées à l’alimentation

Un peu plus de la moitié des dépenses des ménages (58,1 %) est consacrée à l’alimentation et à la boisson non alcoolisée. La part des dépenses alimentaires dans le budget total des ménages est de 68,0 % en milieu rural contre 51,9 % dans les autres villes, et 38,9 % à Dakar. Concernant le bien-être, les ménages soutiennent qu’il ne dépend pas uniquement du niveau de revenus des membres, mais d’un ensemble de variables dans le domaine de la santé, l’éducation, l’emploi, etc., indépendamment de leurs effets sur les revenus. Ainsi, il est dans le meilleur des cas, moyennement apprécié, avec un peu moins des deux tiers des ménages (64,8 %).

Cette absence de bien-être est surtout notée dans le milieu rural où un peu plus des trois quarts des ménages (75,7 %) jugent leur niveau de bien-être moyen.

SUD QUOTIDIEN



La Rédaction


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