Rapatriement des objets de valeur : réaction du Mouvement Libérez Karim

« Allez aux cimetières de Yoff, déterrez la tombe de feue Karine Marteau; vous y trouverez 4 000 milliards d’euros !!! ».
Tel est le cri de colère lancé par le Mouvement Libérez Karim (Mlk) en direction de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). Et ce, suite au rapatriement des objets de valeur saisis par les juges dans un compte ouvert par Karim à la Société générale. «Tout le monde se rappelle de la plainte déposée par l’Etat du Sénégal à Paris contre (Rimka), le 30 novembre 2012, par le collectif des avocats de l’Etat commis à cet effet et dirigé par Me Moussa Felix Sow et William Bourdon», selon le Mlk dans les colonnes de Libération.

«Pour rappel, cette plainte a fait l’objet d’une instruction sérieuse par le Parquet National Financier de Paris sur toute l’étendue du territoire français. La valeur totale de ces bijoux se chiffre à la somme de 07 millions de francs Cfa, soit 10 600 euros, donc loin des 4 000 milliards F Cfa annoncés à grande publicité par les avocats de l’état du Sénégal». Mieux, «les revenus de feue Karine Marteau, à l’époque des faits, lui permettaient bien de se payer de tels bijoux ; que n’importe quel sénégalais moyen peut se procurer», selon le Mlk qui affirme que «ces bijoux ont étés gardés dans des coffres uniquement pour permettre à ses trois filles de pouvoir garder un souvenir de feue leur maman à l’âge de la majorité ».

Concernant la montre de marque Philipe Patek appartenant à Karim Wade et qui a fait l’objet d’une saisie, «nous portons à l’attention de l’opinion que cette montre est le fruit d’un don et nous défions la Crei ou la justice française de publier les factures qui attestent que (Karim) l’a achetée. Cette assertion est confirmée par le directeur général de Philipe Patek France, M. Kauffman, qui a déclaré aux enquêteurs français que cette montre était juste en réparation chez eux ; ce qui veut dire que la Crei brandit une montre en panne de Karim comme trophée de guerre», selon Alinard Ndiaye et Cie.
DAKARACTU