Connectez-vous
Sen Revue de presse

REVUE DE P(A)RESSE DU DIMANCHE 18 MAI 2014] Centre de commandement de la guerre française en Afrique: Dakar, bonjour terrorisme ! Parité: «Que Force restera à la loi… du Khalife»


Dimanche 18 Mai 2014

REVUE DE P(A)RESSE DU DIMANCHE 18 MAI 2014] Centre de commandement de la guerre française en Afrique: Dakar, bonjour terrorisme ! Parité: «Que Force restera à la loi… du Khalife»
On a encore entendu tout et n’importe quoi cette semaine, sur le statut très «spécial» de Touba. Accolé à la Casamance, un sujet qui n’a rien à voir, mais qui intéresse beaucoup les observateurs et analystes politiques. Surtout chez nos intellos francisés, qui craignent demain, la lapidation des auteurs d’adultère, et les coups de fouets pour les fornicateurs. En somme, une «boko-haramisation» d’une cité religieuse où une «charia soft» est en vigueur. En tout cas depuis que la polémique enfle, ils sont nombreux à chercher des particularismes à leur localité, leur région ou leur département pour demander, eux aussi, un statut spécial. Rassurez-vous, ce n’est pas pour demain l’implosion, l’effritement de notre Etat-nation si fragile et Touba n’en sera pas la cause. Parce que s’il y a des attaques terroristes, demain à Dakar, c’est à SA Mackyesté et à lui seul, qu’il faudra demander des comptes. Lui qui a accepté, que soit implanté à Dakar, le centre de commandement de la guerre française en Afrique de l’Ouest. Vous allez comprendre….
Sondage : bluff réussi
Une société sénégalaise spécialisée dans les études d’opinion a mordu à l’hameçon, tombant ainsi dans les filets du «Me» de la manipulation qui a réussi à imposer, à une frange de l’opinion, un sondage insensé et dont il est le seul à tirer profit, lui et son fils qu’il envisage au second tour de la présidentielle à venir. SA Mackyesté est impopulaire, certes. Wade-fils, lui, malgré l’absence de preuve de l’enrichissement illicite pour lequel il est poursuivi, peine à convaincre qu’il ne s’est pas rempli les poches avec les maigres ressources du «gorgoorlu sénégalérien». Aucun crédit donc, à accorder à ce délire « sondagier». Des enfantillages, devrait-on dire…
Attaques terroristes, planquez-vous !
C’est maintenant qu’il faut sonner l’alerte. L’ancienne métropole va implanter, avec l’accord -ou plutôt la complicité- des autorités de Dakar, le pôle de la coopération française et la stratégie du commandement d’anticipation dans la lutte contre le terrorisme dans la sous-région. C’est en tout cas ce qu’a annoncé, en visite à Dakar, le «ministre français de la guerre en Afrique». Jean-Yves le Drian aurait déjà obtenu, l’accord de SA Mackyesté, le Président qui dit OUI à la France, sur tout et n’importe quoi…
Terrorisme, Dakar vulnérable
Oui, il est à craindre que le Sénégal soit, prochainement, le lit du terrorisme, la cible des attaques terroristes. Même si Dakar a «brillé» par son absence, ce 17 mai au mini sommet de Paris sur le terrorisme «boko haramisé», ce n’est pas pour autant que notre pays, qui va abriter ce centre de commandement, sera à l’abri d’une attaque terroriste. Les prochaines victimes et familles de victimes du terrorisme pourraient s’en prendre, déjà, à Macky sobriété, signataire avec la France, de ces accords de coopération et de défense aux clauses ambigües. Notre terrorisme à nous, c’est la faim, la malnutrition, l’hécatombe sur les routes et dans les hôpitaux, le chômage, aux conséquences aussi dommageables que l’immaturité d'une classe politique...
Irresponsabilité
Oui, il est plutôt question, ici, de la responsabilité des autorités de Dakar, de celle de SA Mackyesté en premier chef, et de son ministre des «Forces désarmées» qui ne fait qu’exécuter les ordres du premier. Contribuer à la lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes : oui. Servir de faire-valoir à la France et ses fronts multiples ouverts sur le continent: non ! La France et ses guerres en Afrique : Mali, Centrafrique et demain le Nigeria, on s’en tape, on a mieux à faire. «Talou gnouko !». Et ce centre de commandement, ils peuvent aller l’implanter dans l’océan. Dakar n’en veut pas et faut pas le dire tout bas! 
La charia, à Touba
Ils aiment à faire peur, nos analystes politiques nombreux à redouter, demain, que les voleurs de poule et de coq soient amputés d’une main. Que les auteurs d’adultère aussi soient lapidés à mort. Et que les cent coups de fouets s’abattent sur les fornicateurs «ndiaalowisés». Allez, faites-nous peur encore, donnez-nous des frissons, chers analystes !
Parité, je me débine
La classe politique fait rire, si elle ne fait pas pitié. Ils étaient pourtant nombreux à vanter les mérites de la loi sur la parité «goor-dieguène». Mais ici, c’est l’absence de vision des gouvernants qui est mise à nu, lorsque les politiques se font humilier à Touba... Pas bon d’appartenir à la Cena en ce moment. A tous ces politiciens qui brillent par leur hypocrisie, du fait de leur conviction de circonstance : on ne peut être, hier pour la parité, et aujourd’hui soutenir la liste non paritaire du Khalife. Un peu de bon sens, tout de même !
«Que force reste à la loi… du Khalife»
Oui, ils ont été ridicules, ces Messieurs et Dames du landernau politique, qui choisissent de contourner un problème au lieu d’y faire face. Car c’est faire preuve d’irresponsabilité que de cautionner ouvertement une violation du code électoral, des lois de la République pour un ministre de la République. Même les élèves de la maternelle, grande et petite sections confondues, sont d’avis que la liste de Touba n’est pas recevable. C’est la loi qu’il faut changer, l’adapter à nos réalités et surtout éviter une solution politicienne de circonstance qui veuille qu’on accepte une liste non paritaire «qui ne gênerait pas les acteurs politiques».
Parité, retour au parlement
Pour des raisons électoralistes, le ministre de l’Intérieur va cautionner une forfaiture, et contraindre la CEna à accepter une liste non paritaire, donc qui ne respecte pas les règles du jeu que le même ministre veut changer au cours du jeu. Une manière de différer le problème au lieu de le régler une bonne fois. Car ce n’est pas très compliqué que d’abroger la loi, ou de la renvoyer au parlement, de l’amender afin que cette question soit évacuée au plus vite. Ce n’est pas si complexe. Puisque le ministre de l’intérieur s’est débiné, n’ayant pas eu le courage de défendre les lois de la république, «Que force donc, reste à la loi du Khalife…»
Bonne semaine à tous !



Nouveau commentaire :
Facebook

Senxibar | SenArchive | Sen Tv | Flash actualité - Dernière minute | Politique | Société | Economie | Culture | Sport | Chronique | Faits Divers | Opinion | International | Sciences et Santé | Médias | Ils l'avaient dit | Emploi | Ramadan | Perdu de vue | Echos du tribunal | A la une | Achaud | resultats2012 | JOB | Theatre