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Société

RECOURS SUR L’ORDONNANCE DU DOYEN DES JUGES: TOMBONG OUALY ET BOUGHALEB EDIFIES MARDI PROCHAIN

La chambre d’accusation va-telle confirmer ou infirmer l’ordonnance de renvoi du juge d’instruction concernant le dossier Bassirou Faye, du nom de cet étudiant tué par balle le 14 août 2014 à l’université Cheikh anta Diop de Dakar ? en tout cas, c’es


Vendredi 9 Octobre 2015

En août dernier, le doyen des juges d’instruction avait rendu, après un an d’enquête, une ordonnance définitive renvoyant Sidy Mouhamed Boughaleb devant la chambre criminelle pour y être jugé du meurtre de l’étudiant Bassirou Faye. Par ailleurs,le juge Mahawa Sémou Diouf avait, dans cette même ordonnance, décidé d’un non lieu en faveur de Tombong Oualy, le principal suspect du Parquet, et Saliou Ndao cité dans cetteaffaire et aujourd’hui écarté du dossier. Dès que la décision est tombée, l’avocat de Boughaleb avait attaqué l’ordonnance du magistrat instructeur parce qu’il estime que son client n’avait rien à voir dans le meurtre de l’étudiant Bassirou Faye. De son côté, le Parquet avait également fait appel de l’ordonnance de Mahawa Sémou Diouf.

Selon nos informations, le dossier a été enrôlé par la chambre d’accusation qui va statuer sur les deux recours mardi prochain. Le compte à rebours est donc lancé pour Sidy Mouhamed Boughaleb qui saura bientôt s’il sera traduit devant la chambre criminelle ou s’il sera blanchi. Toutefois, selon un praticien du droit, l’appel de Me Moussa Bocar Thiam, conseil de Mouhamed Boughaleb est irrecevable ; seul le Parquet peut, dans le cas d’espèce, faire appel del’ordonnance de renvoi. Du côté du Parquet, par ailleurs, on persiste sur le fait que Tombong Oualy doit être renvoyé devant la chambre criminelle. L’un des arguments sur lequel se fonde le Parquet est que Tombong Oualy détenait par devers lui une arme qui, normalement, ne devait pas être en sa possession. Qui plus est, au moment des faits, il s’est rendu sur les lieux alors qu’il ne devrait pas y être. Cependant, l’argument de l’infiltration est avancé par plusieurs voix. D’autant qu’un gradé de la police a soutenu que lorsque son téléphone portable s’était éteint, c’est Tombong qui lui a prêté le sien pendant un bon moment afin qu’il puisse communiquer.

En plus, l’expertise balistique effectuée a conclu que l’arme de Tombong Oualy n’a pas tué Bassirou Faye. Selon nos informations en effet, l’arme de Tombong Oualy a été mise parmi une quarantaine d’armes de gradés et agents de la police et finalement l’homme de l’art qui a fait la comparaison avec les balles présentées dont l’une a tué le défunt étudiant, a conclu qu’aucune des armes qui lui ont été présentées n’a servi à tuer. En plus, les descriptions faites par les témoins dont Sette Diagne ne correspondent pas à Tombong Oualy, mais plutôt à Sidy Mouhamed Boughaleb. Pourtant ce dernier jure sur tous les saints qu’au moment du meurtre il se trouvait au camp Abou Diassé après avoir subi des soins à la Cité Police.

Le 13 octobre prochain, les parties devront en découdre devant les sages de la Cour d’appel. Quoi qu’il en soit, si le Président Macky Sall a juste voulu calmer la colère des étudiants en promettant la tenue du procès au mois d’Octobre, c’est réussi. Mais, il est impossible que le procès ne va pas se tenir au mois d’octobre.









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