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« La Lucha confirme la libération mardi [27 décembre] de 18 camarades arrêtés le 21 décembre à Goma, lors d’un sit-in devant le gouvernorat » de la province du Nord-Kivu (est du pays), a indiqué Ghislain Muhiwa, l’un des responsables de ce mouvement congolais citoyen.
« Une autre militante de Lucha, Gloria Senga, enlevée le 18 décembre à Kinshasa a aussi été libérée », a-t-il ajouté, tout en s’inquiétant du sort de « cinq camarades de Goma et deux camarades de Mbuji-Mayi (centre) qui sont toujours en détention ».
José Maria Aranaz, le responsable du Bureau conjoint de l’ONU aux droits de l’homme (BCNDH), a confirmé ces libérations, mais s’est dit toujours « préoccupé par le sort de six à sept autres activistes pro-démocratie arrêtés de manière arbitraire depuis au moins une semaine ».
D’éventuelles poursuites contre l’opposant Kyungu
Presqu’au même moment, à Lubumbashi, dans le sud-est du pays, l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga a levée l’immunité d’Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza, membre du G7 et président provincial du Rassemblement de l’opposition.
Kyungu wa Kumwanza, proche de Moïse Katumbi, pourrait donc se voir bientôt poursuivi pour « offense au chef de l’État ». Le président de l’Union nationale des fédéralistes du Congo (Unafec) est en effet accusé d’avoir insulté le président Joseph Kabila dans un enregistrement sonore jamais rendu public et dont il conteste l’existence.
Cette levée de l’immunité en vue de déclencher des poursuites intervient alors que les pourparlers en cours butent encore sur le sort des prisonniers et exilés politiques emblématiques dont Moïse Katumbi. Pour le G7, plateforme dont Kyungu wa Kumwanza est le représentant dans l’ex-Katanga, cette mesure « met en péril la réconciliation nationale et hypothèque la cohésion nationale en cette période de tension politique ».
« Une autre militante de Lucha, Gloria Senga, enlevée le 18 décembre à Kinshasa a aussi été libérée », a-t-il ajouté, tout en s’inquiétant du sort de « cinq camarades de Goma et deux camarades de Mbuji-Mayi (centre) qui sont toujours en détention ».
José Maria Aranaz, le responsable du Bureau conjoint de l’ONU aux droits de l’homme (BCNDH), a confirmé ces libérations, mais s’est dit toujours « préoccupé par le sort de six à sept autres activistes pro-démocratie arrêtés de manière arbitraire depuis au moins une semaine ».
D’éventuelles poursuites contre l’opposant Kyungu
Presqu’au même moment, à Lubumbashi, dans le sud-est du pays, l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga a levée l’immunité d’Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza, membre du G7 et président provincial du Rassemblement de l’opposition.
Kyungu wa Kumwanza, proche de Moïse Katumbi, pourrait donc se voir bientôt poursuivi pour « offense au chef de l’État ». Le président de l’Union nationale des fédéralistes du Congo (Unafec) est en effet accusé d’avoir insulté le président Joseph Kabila dans un enregistrement sonore jamais rendu public et dont il conteste l’existence.
Cette levée de l’immunité en vue de déclencher des poursuites intervient alors que les pourparlers en cours butent encore sur le sort des prisonniers et exilés politiques emblématiques dont Moïse Katumbi. Pour le G7, plateforme dont Kyungu wa Kumwanza est le représentant dans l’ex-Katanga, cette mesure « met en péril la réconciliation nationale et hypothèque la cohésion nationale en cette période de tension politique ».