Autres articles
-
8ème édition du Grand Prix SENICO : Dernier tour du concours international, les lauréats font frissonner l’assistance avec leurs belles voix
-
[ 🛑DIRECT ] Grand Prix SENICO de Récital de Coran 2024 : Concours International
-
Short stay of Maodo Malick Mbaye in Banjul
-
Audio- Amadou Ba avoue avoir corrompu le Conseil constitutionnel
-
Annulation du décret de Macky Sall : on sait pourquoi le magistrat Cheikh Ndiaye n’a pas siégé
Avez-vous déjà vu un prévenu qui pose une question à un autre prévenu? C'est ce qu’a voulu faire, hier, le président de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), Henri Grégoire Diop. Le juge estime que l’article 429 du Code de procédure pénale (Cpp) permet à un prévenu de poser des questions à travers la Cour à un autre prévenu. Ce qui a failli créer un autre incident de procédure dans la salle, les avocats de la défense battant en brèche cette affirmation du juge.
Ainsi, le Procureur spécial Alioune N'dao interviendra pour départager les différentes parties, en précisant que : «L’article 429 alinéa 2 autorise le prévenu et la partie civile à poser des questions à travers la Cour, mais pas entre prévenus». Une intervention qui a fait réagir positivement les avocats de la défense qui lancent ainsi au Procureur spécial : «Pour la première fois, nous sommes d’accord avec vous (Alioune N'dao)». Quant au juge Henri Grégoire Diop, il lâche : «De toute façon, c’est une question d’interprétation et la Cour donnera son avis». Et cela, tout en revenant à de meilleurs sentiments. Mais après quelques minutes de recherche dudit article dans le Cpp, Me Ciré Clédor Ly, un des avocats de la défense, le brandira pour asseoir la position des défenseurs de Rimka.
dakaractu
Ainsi, le Procureur spécial Alioune N'dao interviendra pour départager les différentes parties, en précisant que : «L’article 429 alinéa 2 autorise le prévenu et la partie civile à poser des questions à travers la Cour, mais pas entre prévenus». Une intervention qui a fait réagir positivement les avocats de la défense qui lancent ainsi au Procureur spécial : «Pour la première fois, nous sommes d’accord avec vous (Alioune N'dao)». Quant au juge Henri Grégoire Diop, il lâche : «De toute façon, c’est une question d’interprétation et la Cour donnera son avis». Et cela, tout en revenant à de meilleurs sentiments. Mais après quelques minutes de recherche dudit article dans le Cpp, Me Ciré Clédor Ly, un des avocats de la défense, le brandira pour asseoir la position des défenseurs de Rimka.
dakaractu